• بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

    Le musulman doit prendre garde et chercher à connaitre qu'est ce que

     le shirk, qu'est ce que le polythéisme, qu'elles sont les catégories de

    polythéisme et qu'elles sont les choses qui peuvent mener au shirk, les

    moyens qui peuvent faire sombrer un individu dans le shirk, le musulman

    et la musulmane doivent prendre garde et chercher à connaitre tout celà

    afin de s'en prémunir, afin de ne pas sombrer dans le shirk à leur insu.

    Et c'est pour celà qu'Omar ibn Al Khattab, le Qalife bien guidé radhy

    Allahou 'anhou qu'Allah soit satisfait de lui a dit :

    « les liens de l'islâm se détacheront tous un à un quand naitront dans

    l'islâm des gens qui ne connaissent pas la jâhiliyyah » (la période de l'ignorance)

    C'est à dire qu'une personne peut tomber dans le polythéisme (al shirk)

    sans même sans rendre compte, sans même le savoir, cette personne est

    née et a grandit dans l'islâm, ses parents sont musulmans, toute sa vie

    depuis qu'il est né il a vu les gens prier, jeuner, accomplir le hajj mais il ne

    connait pas le shirk, il ne sait pas ce que c'est, il est ignorant sur ce point,

    de fait il est possible qu'il tombe dans le shirk.

    Contrairement aux sahâba (les compagnons) qui avaient connu le shirk,

    ils étaient eux mêmes polythéistes avant de connaitre l'islâm, ils ne sont

    pas retombés dedans car ils avaient déjà expérimenté le shirk.

    Les compagnons avaient gouté son gout amer et connu le shirk sous

    toutes ses formes avant de connaître la vérité, puis Allah les a guidés à

    l'islâm et Allah les a gratifiés de la foi, ils ne tombèrent plus dans le shirk et

    c'est pour cela que les sahâbas sont plus complets au niveau de la foi, de

    la science, de la piété, de la crainte pieuse d'Allah le Tout Puissant que

    leur propre descendance.

    Les sahâbah ont connus le shirk sous toutes ses facettes, tous les types

    de polythéisme, ils ont gouté à son gout amer, ils l'ont expérimenté de ce

    fait ils ne sont plus retomber dans le shirk, au contraire de ceux qui sont

    venus après eux.

    Car il se peut que certains ne connaissent pas toutes les facettes du

    polythéisme de ce fait ils peuvent commettre un acte qui relève du

    polythéisme sans même le savoir, comme les gens de notre époque qui

    vont adorer les tombes, ceux qui tournent autour des tombes des saints et

    des pieux et ont les retrouve dans tous les pays musulmans

    pratiquement...

    Shaykh 'Abdel 'Azeez Al-Râjihî

     

    Source : sharhou kashfi al-shoubouhate

    traduit par Ahloul Hadith

     

     

     

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                                                                           بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ

     

    Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur

    pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font.  » (Sourate 24, verset 30)

     

    1) Baisser le regard permet de se conformer aux ordres d’Allah, ce qui constitue

    l’essence même du bonheur de l’homme.

    Rien n’est plus bénéfique au serviteur, dans cette vie d’ici bas comme dans l’au-delà,

    que de se conformer aux ordres de son Seigneur.

    Aussi, personne n’atteint le bonheur dans ce monde et dans l’au-delà qu’en s’y

    conformant et personne n’est touché d’un malheur si ce n’est pour les avoir négligés.

    2) Baisser le regard empêche cette flèche empoisonnée (le regard illicite) d’atteindre

    le coeur, ce qui le conduirait sans doute à sa perte.

    3) Baisser le regard permet de ressentir une intimité avec Allah et d’amener le coeur

    à se consacrer entièrement à Lui.

    Par opposition, poser son regard sur l’illicite disperse l’attention du coeur, le distrait et

    l’éloigne d’Allah. Et rien n’est plus nuisible à l’homme que de regarder tout ce qui

    peut être proscrit, dans la mesure où cela provoque chez l’homme un comportement

    désinvolte envers son Seigneur.

    4) Baisser le regard renforce le coeur et le réjouit. Inversement, le coeur de l’homme

    s’affaiblit et s’attriste lorsque celui-ci ne contrôle pas son regard.

    5) Baisser le regard illumine le coeur qui, au contraire, s’assombrit lorsqu’on le porte

    sur l’illicite.

    C’est pour cette raison qu’Allah a révélé le verset de la lumière à la suite du verset sur

    le regard, Allah dit : « Dis aux croyants de baisser leur regard et de préserver leur

    sexe », ensuite Il en a donné les fruits : « Allah est la lumière des cieux et de la terre,

    Sa lumière est semblable à une niche dans laquelle il y a un flambeau ». C’est-à dire

    semblable à Sa lumière dans le coeur du croyant qui a accompli ses obligations et

    s’est éloigné des interdictions. Et lorsque le coeur s’illumine, il accepte une multitude

    de bonnes oeuvres venant de toute part. Au contraire, lorsqu’il s’assombrit, il laisse

    place à un déluge de calamités qui l’atteint de tout coté. Donc, tout ce que l’on peut

    concevoir de blâmable, d’innovations, d’égarements, de suivi des passions,

    d’éloignement de la guidée et de ce qui conduit au bonheur, et d’occupation vers ce

    qui mène au malheur, tout ceci, seule la lumière qui se trouve dans le coeur peut le

    dissiper. Mais si cette lumière s’éteint, l’homme se retrouve alors comme l’aveugle qui

    cherche son chemin dans l’obscurité de la nuit.

    6) Baisser le regard donne au visage une expression de sincérité qui permet de

    distinguer le véridique de l’imposteur, le sincère du menteur. Shah ibn Shajâ‘ Al-

    Karamânî -qu’Allah lui fasse Miséricorde- disait : « Celui qui affiche son attachement

    à la sunna et s’astreint à un contrôle de soi permanent, détourne son regard de

    l’illicite, renonce à ses passions, et a pour habitude de manger des nourritures

    licites, alors l’expression de son visage ne trompe pas. ».

    7) Baisser le regard raffermit le coeur et lui donne courage et force. Par sa grâce,

    Allah réunit en lui deux facultés : Le jugement et de discernement d’une part, et la

    maîtrise de soi d’autre part.

    Comme il est dit dans un récit (âthar) : « Iblîs fuit toute personne qui combat ses

    passions. » Et au contraire le diable suit celui qui est à l’opposé de cela de par le

    caractère abject, servile, méprisable et indigne de son âme.

    Comme l’a dit Al-Hassan : « Qu’ils avancent au son des sabots d’une mule ou du pas

    souple d’un cheval, l’humiliation du péché ne quitte jamais leur coeur. Ainsi Allah

    humilie celui qui Lui désobéit. » Allah veut en cela avilir ceux qui Lui désobéissent.

    Dans le Coran, la puissance et l’honneur sont liés à l’obéissance d’Allah.

    L’avilissement et l’humiliation sont liés à Sa désobéissance. Allah dit : « La puissance

    appartient à Allah, ainsi qu’à Son Messager et aux croyants »

    La foi se compose de paroles et d’actes; extérieurs et intérieurs. Allah dit : « Celui qui

    cherche la Puissance, alors la puissance toute entière appartient à Allah, vers Lui

    monte la bonne parole par la bonne action qui l’élève ». C’est-à-dire que celui qui

    veut la puissance, qu’il la cherche dans l’obéissance à Allah, le rappel de bonnes

    paroles, les oeuvres pieuses, comme il est rapporté dans l’invocation de la prière de

    nuit. « Certes, ne sera pas humilié celui que Tu as protégé, et ne sera pas honoré

    celui que Tu as pris comme ennemi ».

    Celui qui obéit à Allah, Allah l’a protégé dans cette obéissance et il en tire honneur en

    fonction du degré d’obéissance. Et en Lui désobéissant, il s’éloigne de Lui et s’avilit

    par la même occasion.

    8) Baisser le regard interdit au Diable l’accès au coeur, car il pénètre par le regard

    (interdit) et parvient au coeur plus vite que l’air ne pénètre dans un lieu vide.

    Le Diable lui représente alors l’image qu’il a vue et l’embellit, il en fait alors une idole

    à laquelle le coeur est accroché. Puis, il le surveille et l’éprouve en embrasant son coeur

    avec le feu des désirs qu’il alimente par des pêchés qu’il n’aurait jamais atteint sans ce

    regard illicite, mais le coeur est d’ores et déjà dans un feu ardent. Chaque souffle ne

    fait qu’attiser ce feu qui crépite maintenant, il est trop tard, le coeur est encerclé, cerné

    de toute part. Comme une brebis au sein d’un enclos incendié. Ainsi, ceux qui

    regardaient l’illicite seront châtiés dans leur tombe par un lit de feu sur lequel les âmes

    seront déposées jusqu'à ce qu’elles soient réintroduites dans leurs corps (au Jour de la

    Résurrection). C’est ce qui fut montré en songe au prophète salla Allahou ‘alayhi wa

    sallam d’après un hadith authentique.

    9) Baisser le regard libère le coeur afin qu’il puisse méditer sur ce qui lui est

    bénéfique, et s’y consacrer. Au contraire, regarder l’illicite détourne le coeur, comme si

    cela s’immisçait entre l’homme et son coeur. Ses pensées le perdent et il suit ses

    passions en oubliant le rappel de son Seigneur.

    Allah dit : « Et ne suis pas celui que nous avons rendu insouciant à Notre rappel,

    qui suit ses passions et dont le comportement est outrancier ». Le regard illicite est

    la cause de ces trois maux.

    10) L’oeil et le coeur sont liés, l’un est occupé par ce qui occupe l’autre. Le coeur

    n’est pur que par la pureté du regard et l’oeil n’est pur que par la pureté du coeur. De

    même, le coeur se corrompt par la corruption du regard, et l’oeil, par celle du coeur.

    Donc, si l’oeil se corrompt, il entraînera le coeur. Il deviendra alors comme une

    poubelle dans laquelle se mêleront impuretés, souillures et saletés. Un tel coeur n’est

    pas en mesure d’acquérir la connaissance d’Allah, il n’est apte ni à L’aimer ni à

    revenir vers Lui.

    Comment ce coeur pourrait-il ressentir une intimité avec son Seigneur et goûter au

    plaisir de se rapprocher de Lui, alors qu’il contient tout ce qui y est contraire.

    Par limam Ibn Al-Qayyim

    Source : La maladie et son remède.

     




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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, louange à Allah Seigneur  de l'univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le prophète Muhammad ainsi que sa famille et ses compagnons.

    [Ce bas monde est à l’exemple] d’un homme qui a construit une maison, l’a embellit, y a

    rassemblé tous les appareils nécessaires, et y a invité tous les gens. Chaque fois que quelqu’un

    entre, il le fait s’asseoir sur un lit confortable, il le met devant un plat garni de viande, il pose

    entre ses mains divers couverts précieux dont il a besoin, et il met à son service ses esclaves et

    ses domestiques.

    La personne douée de raison [al-‘Aqil] comprend que tout cela n’est que jouissance

    temporaire appartenant au propriétaire de la maison [Sâhib ad-Dâr], que cela soit les esclaves

    et domestiques mis à sa disposition ou les ustensiles. Il a donc profité de cela toute la durée de

    son séjour dans la maison, sans que son coeur ne s’attache à ces choses et que lui-même ne

    veuille les posséder. Bien au contraire, il fut avec le propriétaire de la maison [Sâhib ad-Dâr]

    comme se doit d’être un invité avec son hôte ; il s’assoie là où l’hôte le fait s’asseoir, il mange

    ce qu’il a devant lui sans rien demander de plus avec cela, se satisfaisant du savoir-faire [al-

    ‘Ilm] du propriétaire de la maison, de sa générosité et de la manière dont il traitait ses invités.

    Il est entré dans la maison avec dignité, il a profité de ses bienfaits avec dignité et il s’est

    séparé de lui avec dignité sans qu’il n’ait à blâmer le maître de la maison.

    Quant au fou [al-Ahmaq], son âme lui suggère d’habiter la maison, de s’approprier les

    ustensiles qui sont dedans et d’en disposer selon ses passions et désirs. Il choisit lui-même où

    il va s’asseoir et se met à déplacer les ustensiles vers un coin de la maison et à les cacher.

    Chaque fois que le maître [de la maison] lui présente quelque chose, son âme lui suggère de

    s’en emparer et de se l’accaparer au profit des autres invités. Alors pendant ce temps, le

    maître de la maison témoigne de ce qu’il fait, mais sa générosité l’empêche de le faire sortir

    de sa maison. Lorsque enfin [le fou] pense qu’il s’est emparé exclusivement de ces ustensiles

    et matériaux, qu’il est devenu maître de la maison, et a disposé de ces ustensiles comme s’il

    était lui-même véritablement maître [de cette demeure], l’a occupée et l’a prise pour sa

    maison, [le propriétaire] envoie ses serviteurs qu’ils l’expulsent de manière violente et le

    dépouillent de toutes les choses qu’il s’est accaparées, et ils ne lui laissent pas un seul

    ustensile. Tout ce qu’il a gagné c’est la séparation du maître de la maison - Il fut dévoilé

    auprès du maître entre ses serviteurs et domestiques.

    Il y a certes en cet exemple une réflexion avérée pour une méditation véritable. Et cela est

    incontestablement conforme - Et le secours est auprès d’Allâh ! ‘Abdullâh Ibn Mass’oûd -

    qu’Allâh l’agrée- a dit : « Tout un chacun dans ce bas monde est un invité [Dhayfoun].

    Ses biens sont confiés - Certes l’invité doit partir [un jour] et toute chose confiée doit

    être restituée. » [Rapporté par al-Bayhaqî dans « Chu’ab il-Imân »]

    Il est rapporté dans les deux Sahîh d’après Anas Ibn Mâlik -qu’Allâh l’agrée- qui a dit :

    « Un fils de Abû Talha tomba malade. Puis, il mourut alors que Abû Talha était dehors.

    Sa femme, ayant constaté la mort de son fils, prépara quelque chose. Ensuite, elle plaça

    le corps dans un coin de la maison.

    A son retour, Abû Talha -qu’Allâh l’agrée- dit : « Comment va l’enfant ? » - elle

    pondit : « Il s’est calmé et j’espère qu’il se repose. » Abû Talha pensa que cela était

    véridique et alla se coucher. Au matin après avoir fait ses grandes ablutions [Ghousl], sa

    femme le retint au moment où il s’apprêtait à sortir et l’informa de la mort de son fils.

    Après quoi, il alla faire la prière avec le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- puis

    mit ce dernier au courant de ce qui s’était passé entre lui et sa femme. Alors, le Messager

    d’Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- lui dit : « Puisse Allâh bénir votre nuit passée

    ensemble. »

    Sufyân a dit : Un homme des Ansâr a dit [plus tard] : « J’ai vu qu’ils ont eu [Abû Talha

    et sa femme] neuf enfants qui tous récitaient le Qor’ân. ». » [Rapporté par al-Bukhârî et Muslim]

    Par l’Imâm Qayyîm Al-Jawziyyah

    Source : « ‘Iddatu as-Sâbibirîn wa dhakhîratu ach-Châkirîn », page 372-373.1

     

    1 - Edition Dar Ibn al-Djawzî.

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  •  Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, louange à Allah Seigneur  de l'univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le prophète Muhammad ainsi que sa famille et ses compagnons.

     1) La demeure du délice [Dâr an-Na‘îm]

    2) La demeure de la fournaise [Dâr al-Djahîm]

    Parmi les gens, il y a ceux qu’Allâh a préservé de commettre des péchés, d’autres qui persévèrent dans l’adoration d’Allâh et enfin, d’autres encore qui tergiversent mais cherchent tout de même à ce que leurs œuvres soient les meilleures. Mûssa (’alayhi as-sallam) est sortit en tant que berger et il est revenu en tant que qu’interlocuteur. Dhûn-Nûn [Jonas] partit irrité, le poisson l’avala alors qu’il était blâmable. Muhammad -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- était orphelin, mais tout l’univers a été soumis [pour lui]. Âdam et Iblis ont désobéi à Allâh, le deuxième a été maudit et au premier on a fait miséricorde. Lorsque tu entends les nobles parler ou que tu vois un malheur s’abattre, dis : telle est la détermination du Tout-Puissant, de l’Omniscient.

    Je témoigne qu’il n’y a de divinité si ce n’est Allâh, l’Unique qui n’a point d’associé, n’a jamais engendré et n’a point été engendré. Nul n’est égal à Lui. Il est le Savant, le Sage. J’atteste que Muhammad -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- est Son Serviteur et Son Messager en faveur de qui Allâh a prit les engagements des autres prophètes, et dont ’Issâ a annoncé ses mérites en disant :

    « ...Est antérieur à moi, et annonciateur d’un Messager à venir après moi, dont le nom sera : « Ahmad ».

    [Sourate 61, verset 6]

    Qui est compatissant et miséricordieux, par qui Âdam a intercédé, et devant qui Allâh a fait agenouiller ce qu’Il a voulu parmi les anges nobles. Qu’Allâh prie pour lui, sa famille et ses compagnons tant que le vent soufflera.

    Après cela :

    Certes le bonheur, tout le bonheur réside dans la crainte [Taqwa] d’Allâh, et le malheur, tout le malheur réside dans le fait de commettre les péchés et dans la désobéissance d’Allâh.

    ’Alî -qu’Allâh l’agrée- a dit : « Certes l’adorateur n’espère qu’en Allâh, il n’a peur que de ses péchés, car un malheur n’arrive qu’après avoir commis un péché, et il n’est levé qu’après le repentir.»

    Il est rapporté de Al-Bayhaqî que ’Alî Ibn Abî Tâlib -qu’Allâh l’agrée- a dit : « Il y a cinq choses, qui si une personne les possède et qu’elle fait un voyage [de commerce] au Yémen, elle pourrait compenser le but de son voyage [par ces cinq choses] qui sont :

    « 1. Il ne craint aucun si ce n’est son Seigneur

    2. N’a pas de peur si ce n’est de ses péchés

    3. N’a pas honte à apprendre ou à ce que lui apprenne

    4. N’a pas honte de dire, si on lui pose une question et qu’il ne sait pas : « Allâh Seul Sait »

    5. Et croit que la patience par rapport à la religion est identique à la tête par rapport au corps.»

    Al-Bahayqî a dit, ’Alî Ibn Abî Tâlib -qu’Allâh l’agrée- a dit par trois fois : « « Qu’est-ce qui est bon [doux, sucré, savoureux] et frais [froid] sur le foie ? »

     

    Ils dirent : « Qu’est-ce que c’est, O Amîr al-Mu’minîn ? »

     

    Il répondit : « C’est lorsqu’un homme est interrogé sur une chose dont il n’a pas de connaissance et qu’il répond : Allâh Seul Sait ! » » [Wa Allâhu A‘lâm]

    Ibn ’Abbâs -qu’Allâh l’agrée- a dit : « La bonne action est une lumière au cœur, une clarté sur le visage, une abondance de biens, une force du corps et un amour dans le cœur des créatures. Quant à la mauvaise action, elle est une noirceur dans le cœur, une obscurité sur le visage, une pauvreté, une faiblesse du corps et un mépris dans le cœur des créatures. »

    al-Hassan [al-Basri] -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- a dit : « Certes Allâh ne considère pas [au même piédestal] l’adorateur qui se presse à aller vers Lui [dans l’adoration], et celui qui va [vers Lui] de manière négligente. »

    Samit Ibn ’Adjlân -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- a dit : « Les hommes sont de trois catégories :

    1 - Un homme qui cherche le bien dès sa jeunesse et persévère jusqu’à ce qu’il quitte ce bas monde. Voilà celui qui sera des rapprochés d’Allâh

    2 - Un homme qui commet les péchés sa vie durant, plongé dans l’inattention, puis cherche à s’en repentir. Voici donc l’homme des gens de la droite [les gagnants]

    3 -Un homme qui cherche le mal dès sa jeunesse en y persévérant jusqu’à ce qu’il quitte ce bas monde. Voici donc l’homme des gens de la gauche [les perdants] »

    Je me dis :

    O âme ! Cherche à t’améliorer avant que le soleil de la vie ne se couche, cesse d’être hypocrite en te fiant à ce bas monde, en le recherchant et l’aimant, ne vise par tes actions que la satisfaction d’Allâh et fais beaucoup d’œuvres grâce à tes connaissances, car celui qui met son savoir en pratique, Allâh l’aide à savoir ce qu’il ignore. Car le souci des savants est la bienveillance, tandis que celui des sots est la transmission [des dires] des autres.

    Etant plongé dans les réflexions, on m’a fait savoir qu’un homme noble a commis des choses qui atteignent sa foi et mènent à la mécréance du Miséricordieux. Je me suis dit alors : « Point de divinité en dehors d’Allâh ! Le Chaytân [satan] est aux aguets des enfants de Âdam. A savoir que j’étais en train de méditer sur les paroles d’Allâh :

    « Ce ne sont que des femelles qu’ils invoquent, en dehors de Lui. Et ce n’est qu’un diable rebelle qu’ils invoquent. »

    [Sourate 4, verset 117]

    Qu’Allâh maudisse Chaytân. On a dit que d’entre mille personnes, un seul est pour Allâh et les autres pour le Chaytân, qui a dit à Allâh :

    « Certes, je ne manquerai pas de les égarer, je leur donnerai de faux espoirs, je leur commanderai, et ils fendront les oreilles aux bestiaux ; je leur commanderai, et ils altèreront la création d’Allâh. Et quiconque prend le Diable pour allié au lieu d’Allâh, sera, certes, voué à une perte évidente. »

    [Sourate 4, verset 118-119]

    Alors je me mis à rechercher protection auprès d’Allâh contre le Chaytân, en montrant ses suggestions et sa tromperie, en dévoilant sa réalité afin que les gens en prennent garde, comme je le fais moi-même.


    Source : Kitâb « Masâ-îb ul-Inssân min Makâ-îd ich-Chaytân » page 3-5.

    Par l'imam Taqî-dine Ibn Muflih al-Maqdassî Al-hanbalî

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  • BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

    Le Messager d'Allâh (sallallahu 'alayhi wa salam) a dit : « Le croyant est le miroir du croyant. » Rapporté par Abû Dâwoud avec une bonne chaîne de transmission.

    Degré d'authenticité du hadîth :

    L'imâm Ahmad a dit : je ne vois pas de défaut à ce hadîth. Al-Hâfidh Ibn Hajar l'a considéré comme bon, comme cela a été rapporté de sa part dans cet ouvrage. Al-Manâwî rapporte de Zaîn al-'Irâqî que sa chaîne de transmission est bonne. En a attesté ainsi Anas, qu'il l'a rapporté de al-Qadhâ'î et de al-Bazâr.

    Ce qu'il y a à prendre du hadîth :

    1) - C'est une description et une approche prophétique remarquable à travers laquelle il révèle la position du musulman à l'égard de son frère musulman, en déterminant sa responsabilité à son égard, car il est pour son frère à l'exemple du miroir qui le montre tel qu'il est.

    2) - Le musulman sincère qui aime pour son frère ce qu'il aime pour lui-même prend connaissance des éventuels défauts, erreurs et fautes de son frère, les lui expose, lui montre comment les rectifier, afin de l'embellir auprès de son Maître qui regarde les cœurs et les actes de Ses adorateurs ; de même que le musulman embellit son frère musulman auprès des gens, en dissimulant ses fautes et erreurs.

    Cela fait partie de la sincérité du musulman envers le musulman, mentionnée dans le hadîth précédent de Tamîn

    ad-Dârî. [1]

    [1] Tawdhîh ul-Ahkâm min Bouloûgh al-Marâm du SHeikh 'Abdullâh al-Bassâm, 7/564-565

    Copie de minhajulhaqq.com

     

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