• Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie. 

     

    Question :

    (Quel est) le premier et le dernier moment pour l'immolation ? 

     

    Réponse :

    BUL036 Le premier moment pour l'immolation c'est juste après la prière de l'Aid ; le meilleur serait après la prière et la khotba.

     

    BUL036 Quant au dernier moment, c'est le dernier jour des "ayyam at tachriq", ce qui fait que le nombre de jours dédié à l'immolation est de quatre et il est permis de faire le sacrifice le jour et la nuit. 

     

     السؤال: أول وقتٍ للذبح وآخره؟

    : الجواب الشيخ: وأما أول وقتٍ للذبح بعد صلاة العيد والأفضل أن يكون بعد الصلاة والخطبة وأما آخره فهو آخر أيام التشريق فيكون وقت الذبح أربعة أيام ويجزئ الذبح في هذه الأيام ليلاً ونهاراً

     clipart_fleches_0198.pngOriginal en arabe

     

    Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين

    3ilmchar3i.net

     
     
     
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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie.

    Il existe deux importantes situations lors desquelles le serviteur se tiendra debout devant son
    Seigneur, une d’elles est dans cette vie d’ici-bas, et l’autre le jour où il rencontrera ALLAH
    (Exalté soit-Il) le jour de la résurrection. De la droiture de la première situation découle la
    réussite et le bonheur du serviteur dans la seconde, tout comme la mauvaise attitude du
    serviteur dans la première situation entraînera sa perte dans la seconde.


    La première situation : c’est cette prière qu’Allah (Exalté soit-Il) a prescrite à Ses serviteurs
    cinq fois durant le jour et la nuit. Quiconque préservera cette prière, s’en souciera,
    l’accomplira avec soin, l’exécutera en temps et en heure, et veillera à ses conditions, ses
    piliers, et ses obligations, il lui sera facile d'endurer la deuxième situation le jour de la
    résurrection et il connaitra le succès.


    Par contre, s’il sous-estime cette situation, en ne prenant pas soin de cette prière, qu’il ne
    s'en soucie pas, n’est pas assidu dans sa pratique et ne veille pas à ses piliers, ses
    conditions, et ses obligations, la situation du jour de la résurrection lui sera difficile.


    Tirmidhi, An Nasâ’i et d’autres rapportent d’après Hurayth Ibnu Qabîsa –Qu’Allah lui fasse
    miséricorde- qu’il dit « Je suis allé à Médine et je demandai à Allah de m’accorder un
    compagnon pieux. Puis je m’assis auprès d’Abi Hurayra –Qu’Allah l’agréé- et lui dit « Ô Aba
    Hurayra ! J’ai demandé à Allah de m’accorder un compagnon pieux, apprends-moi
    donc une parole que tu as entendu du Prophète –Que la Paix et le Salut d’Allah
    soient sur lui- afin qu’Allah m’en fasse profiter ! » Abu Hurayra –Qu’Allah l’agréérépondit
    « J’ai entendu le Prophète –Que la Paix et le Salut d’Allah soient sur lui dire
    « La première chose sur laquelle le serviteur sera jugé le jour de la
    résurrection sera sa prière. Si elle était bonne il aura réussi, et si elle était
    mauvaise, il aura perdu et échoué. » (1) Et c’est un hadith authentique.


    Méditez-donc, -qu’Allah prenne soin de vous-, sur le fait que la réussite dans la deuxième
    situation dépend de la droiture de la première et que la perdition dans la deuxième dépend
    de l’échec dans la première.


    Effectivement, celui qui néglige cette prière, la sous-estime, a des manquements dans son
    accomplissement et n’est pas assidu, il aura infligé à sa personne, qu'il le veuille ou non, un
    échec évident dans la deuxième situation le jour où il rencontrera Allah (Exalté soit-Il) et à ce
    stade il regrettera mais le regret lui sera inutile.


    L’imam Ahmad rapporte dans son Musnad, d’après ‘AbdAllah ibn ‘Umar ibn Al ‘Âs que le
    Prophète –Que la Paix et le Salut d’Allah soient sur lui- mentionna un jour la prière en disant : « Quiconque la préserve (la prière) elle sera pour lui une lumière, une
    preuve et un salut le jour de la résurrection. Tandis que celui qui ne la préserve
    pas, il n'aura ni lumière, ni preuve, ni salut et il accompagnera le jour du
    jugement Qârûn, Pharaon, Hâman et ‘Ubay ibn Khalaf. » (2)


    Celui qui délaisse la prière, s'est destiné qu'il le veuille ou non, à être ressuscité le jour de la
    résurrection aux côtés des chefs de la mécréance, et des piliers du faux. Il a accepté dans
    cette vie d’ici-bas ne pas prier à cause des amusements, futilités, faussetés, égarements,
    perversités, débauches, le suivi des guides de l’immoralité et des prêcheurs à la perversité. il
    sera rassemblé le jour de la résurrection avec ses semblables. « Rassemblez les injustes
    et leurs épouses et tout ce qu'ils adoraient » Sourate As Sâfat verset 22.


    Le jour du jugement, chacun sera rassemblé avec celui qui lui ressemblait dans cette vie. S’il
    était parmi ceux qui faisaient la prière assidument dans les maisons d’ALLAH, il aura la
    noblesse le jour de la résurrection d’être réuni avec ceux qui prient, avec les obéissants, ainsi
    que les Prophètes, les véridiques, les martyrs, les pieux, et quels bons compagnons que
    ceux-là !


    Quant à celui qui se refuse cela en étant détourné de sa prière par la perversité,
    l’égarement, l’amusement et le faux, il sera rassemblé avec ses semblables. Le Prophète –
    Que la Paix et le Salut d’Allah soient sur lui- a dit : « Toute ma communauté entrera au
    Paradis sauf ceux qui refusent. » On lui demanda : « Ô Messager d’Allah ! Et qui
    refuserait cela Ô messager d’ALLAH ? » Il répondit : « Celui qui m’obéit entrera au
    Paradis, et celui qui me désobéit aura refusé. » (3)


    Médites donc, -qu’ALLAH prenne soin de toi-, sur cette étape du jour de la résurrection.
    Médites sur cela car tu y seras présent. Oui par Allah, ce sera une étape difficile et
    terrifiante, sais-tu combien de temps elle durera ? Elle durera 50 000 ans ! Les hommes
    resteront debout une journée qui durera 50 000 ans ! Que signifie ce jour comparé aux
    jours que tu as vécu dans cette vie ?!


    Supposons que tu ais vécu 60, 70 ou 80 ans ou plus ou moins, qu'est-ce que ces années, ces
    très courtes années représentent comparées à cette épreuve si difficile ? Sont-elles
    comparables à ce jour qui durera 50 000 ans ?!


    Si par exemple, tu atteignais les 60 ans, tu aurais alors passé un tiers de ton âge à dormir,
    car tu dors environ 8h par jour, et la plume est levée pour celui qui dort. Par conséquent,
    celui qui a vécu 60 ans aura dormi 20 ans de sa vie (soit un tiers). Et de ces 60 ans, il y a à
    peu près 15 années au début de la vie du serviteur ou il n’est pas encore tenu responsable
    vis-à-vis des devoirs religieux. Que restera-t-il de ta vie durant ces très courtes années ?!
    Crains Allah, -qu’ALLAH prenne soin de toi, à travers l’accomplissement de cette prière, veille
    à prendre soin de cette situation devant ALLAH -Exalté soit-il, et honore, -qu’ALLAH prenne
    soin de toi-, cette prière tu seras honoré auprès d’Allah, et ta place sera élevée auprès de
    Lui. Prends garde de la délaisser, car son délaissement c’est la perte évidente.

    Il a été authentifié dans Al Mustadrak (4) d’Al Hâkim, d’après Abi Hurayra radhiAllahu ‘anhu,
    que le Prophète sallaLlahu ‘alayhi w salam a dit « Le jour de la résurrection sera pour
    les croyants comme la durée qu’il y a entre le dhor et l’asr. » et dans la délimitation
    du temps de ce jour comme étant égal à celui qui sépare ces deux prières, il y a un rappel
    sur l’importance de la prière et son impact pour que ce jour paraisse court.


    Craignons Allah à travers notre prière, et craignons Allah dans cette immense obligation que
    les gens sous-estiment beaucoup et méprisent. Ils négligent sa valeur, ainsi que ses
    conditions, ses piliers, et ses obligations.


    La négligence de la prière est une perte évidente et une privation de tout bien dans cette vie
    et dans l’au-delà. Prends garde à ne vouloir pour ton âme qu’elle ne vive qu’humiliation et
    qu’elle ne reçoive l’avilissement et la perte, car celui qui abandonne la prière s’est destiné à
    cela, et se satisfait d’une vie humiliante.


    Oui, quel bien espère-t-on, quel mérite désire-t-on si cette prière qui est le lien entre le
    serviteur et son seigneur est négligée ?!


    Un parmi les gens a dit un jour à un prêcheur, d’un ton critique et désapprobateur : « Cela
    fait plusieurs années que tu nous fais le prêche, mais qu’as-tu accompli depuis ? » alors il lui
    répondit : « Et pendant tout ce temps vous m’écoutiez, qu’avez-vous appliqué ? ».


    Quand le musulman écoute l’exhortation, ou un prêche, qu’il l’inscrive dans son coeur, et qu’il
    se dirige vers son Seigneur (Exalté soit-Il) pour qu’Il l’aide à le mettre en pratique, qu’Il le
    dirige vers la droiture et qu’Il ne le livre pas à lui-même ne serait que le temps d’un clin
    d’oeil. Combien de fois les gens écoutent des exhortations et des avertissements mais
    certains, malgré cela, demeurent insouciants ?! Auprès d’Allah aura lieu la rencontre des
    créatures et des hommes, leurs comptes seront faits et leurs rétributions données. Que
    l’homme profite donc de sa présence dans cette vie pour se corriger, purifier son état et
    améliorer ses actes, et la réussite est dans la Main d’Allah seul sans associés.


    Ô Allah, nous t’implorons car c’est toi ALLAH nulle divinité n’est digne d’être adoré en dehors
    de Toi, nous Te demandons par Tes plus Beaux Noms et Attributs, que Tu nous compte,
    nous et notre descendance, parmi ceux qui accomplissent la prière, Ô Seigneur des Mondes.

     

    (1) Rapporté par Al Timidhi (413), Al Nasâ’i (465) et authentifié par Al Albani dans Sahih Al Jâmi (2020).

    (2) Hadith Authentique

    (3)Rapporté par Al Bukhâri (7280) d’après le hadith d’Abi Hurayra Hurayra –Qu’Allah l’agréé

    (4) (1/158) et authentifié par Al Albani dans Sahih Al Jâmi (8193).

     

    Cheikh Abdourrazak Al Abad Qu’Allah le protège

    Traduit par
    www.lavoiedroite.com

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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie.

    Quant à la science de la relation à Allah (ilm al-mu’âmalâh), elle est la science des états du cœur, comme la crainte, l’espoir, la satisfaction, la véracité, la sincérité, et autre. C’est par cette science que se sont élevés les savants, et par sa réalisation qu’ils ont obtenu la notoriété, à l’exemple de Sufyân At-Thawrî, Abû Hanîfah, Mâlik, As-Shâfi’î et Ahmad.

    Le rang de ceux qu’on appelle les jurisconsultes et savants n’a été moindre qu’en raison de leur préoccupation pour les formes de la science, sans imposer à l’âme de parvenir à ses réalités et pratiquer ses subtilités.

    Tu vois ainsi le jurisconsulte parler du fait de s’interdire son épouse (ad-dhihâr), du fait, pour les époux, de se séparer en appelant la malédiction d’Allah (al-li’ân), des causes de la ressemblance de l’enfant à l’un des parents (as-sabq), ou de l’accusation d’adultère (ar-ramî), en détaillant ces ramifications qui accaparent tout son temps, sans qu’il ait besoin d’aucune de ces questions. À l’opposé, il ne parle pas de la sincérité, et ne met pas en garde contre l’ostentation, bien que ce soit pour lui une obligation individuelle dont la négligence peut conduire à sa perte ; alors que ce à quoi il s’adonne n’est qu’une obligation collective. Si on lui demande pourquoi il n’interroge pas l’âme concernant la sincérité et l’ostentation, il n’a pas de réponse. Alors que si on lui demande pourquoi il se préoccupe des questions de séparation par malédiction ou des accusations d’adultère, il répond qu’il s’agit d’une obligation collective. Il dit vrai, mais il lui échappe que le calcul est également une obligation collective, alors pourquoi ne s’en occupe-t-il donc pas ? En fait c’est son âme qui lui enjolive cela, car ce qu’elle recherche comme ostentation et célébrité s’obtient par la controverse et non par la pratique du calcul.

    Sache que bien des termes ont été modifiés, altérés, et attribués à des significations différentes de celles que visaient les pieux prédécesseurs.

    Parmi ceux-ci, le terme fiqh dont on a réduit le sens pour ne plus désigner que la connaissance des subdivisions et ses détails, alors qu’au premier siècle, le terme désignait la science de la voie vers l’au-delà, la connaissance des vices subtils de l’âme et de ce qui corrompt les œuvres, la force de la perception du caractère méprisable de ce bas-monde, l’intensité du regard porté vers les délices de l’au-delà, et la domination de la crainte sur le cœur. C’est pourquoi Al-Hasan Al-Basrî dit : « Le faqih est celui qui renonce à ce bas-monde, désire l’au-delà, se montre clairvoyant concernant sa religion, fait preuve de constance dans l’adoration de son Seigneur, montre de la retenue et n’attente pas à l’honneur des musulmans, s’abstient de toucher à leurs biens, et se montre pour eux de bon conseil. »

    Ainsi, ils attribuaient plus au terme fiqh la connaissance de l’au-delà, il n’était pas usité pour désigner spécifiquement les avis religieux, mais de manière globale et générale. Cette spécification a trompé certains et les à pousser se consacrer à la science apparente des avis religieux, et à se détourner de la science de la relation à l’au-delà.

    Le deuxième est le terme ‘ilm qui désignait la connaissance d’Allah et de Ses signes, c’est-à-dire Ses bienfaits et Ses actes vis-à-vis de Ses serviteurs. Mais on l’a spécifié pour ne plus désigner généralement que celui qui traite des questions concernant le fiqh, même s’il ignore tout de l’exégèse et des hadiths.

    Le troisième est le terme tawhîd qui désignait le fait de considérer toute chose comme venant d’Allah, de manière à se détourner des moyens et intermédiaires ; ce qui amenait à placer totalement sa confiance en Allah, et à être satisfait de Lui. Mais il est aujourd’hui réduit à un terme technique concernant les fondements ; ce qui était totalement réprouvable pour les pieux prédécesseurs.

    Le quatrième est le terme tadhkir et dhikr. Allah dit : « Rappelle, car le rappel profite aux croyants » (ad-dhâriyât, v.55)

    Le Prophète (salallahu ‘alayhi salam) dit : « Lorsque vous passez devant des jardins du Paradis, délectez-vous en. – Que sont les jardins du Paradis ? – Les assemblées de mention d’Allah. » (as-sahîhah, 2562) Mais on a attribué ce terme aux légendes et ce que comportent, de nos jours, les assises des conteurs comme divagations et calamités. Que celui qui s’adonne, dans ses exhortations, à évoquer les récits des anciens, sache que la plupart de ce qui est raconté à ce sujet n’est pas établi, comme ce qu’on rapporte de Yûsuf qui aurait défait sa ceinture, ou qu’il aurait vu Ya’qûb lui mordre la main, ou encore de Dâwud qui aurait envoyé Ûriyâ à la mort. Il est nuisible d’écouter ce genre d’histoires.

    Quant aux divagations et calamités, elles comptent parmi ce qui est de plus nuisible pour les gens du commun, car elles mentionnent l’amour, l’union, et la douleur de la séparation. Or la plupart des gens présents sont rustres, leur for intérieur est rempli de désirs et d’amour des belles apparences. Aussi, ces histoires n’agitent en leur cœur que ce qui est caché en leur âme, et elles y embrasent le feu des désirs, si bien qu’ils crient, et tout cela n’est que corruption.

    Ces divagations peuvent renfermer de fausses prétentions d’amour d’Allah, et cela comporte un tort immense. Ainsi, un groupe de paysans [qui y assistaient] a abandonné leurs champs et affiché ce genre de prétentions.

    Le cinquième est le terme hikmah qui désigne la science et sa pratique. Ibn Qutaybah dit : « L’homme ne devient sage que lorsqu’il réunit la science et la pratique. » Mais à notre époque ce terme est attribué au médecin et à l’astrologue.

    Source : L’Esprit de l’âme (mukhtasar minhâj al-qâsidîn)

    Traduit et publiés par les salafis de l’Est

    Copié de salafs.com

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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie.

    La repentance du serviteur est entourée d’une repentance accordée par Allâh qui la précède et
    d’une repentance qui la suit. Donc sa repentance se situe entre deux repentances accordées par
    son Seigneur, dont l’une est antérieure et l’autre postérieure.

    En effet Allâh lui a d’abord accordé la repentance en la permettant, en l’inspirant et en lui
    donnant la réussite, d’où la repentance du serviteur ; ensuite Allâh lui a accordé une deuxième
    fois la repentance en l’agréant et en la récompensant. Allâh -Ta‘âlâ- dit :

    « Allah a accueilli le repentir du Prophète, celui des Emigrés et des Auxiliaires qui l’ont
    suivi à un moment difficile, après que les coeurs d’un groupe d’entre eux étaient sur le
    point de dévier. Puis Il accueillit leur repentir car Il est Compatissant et Miséricordieux
    à leur égard. Et [Il accueillit le repentir] des trois qui étaient restés à l’arrière si bien
    que, toute vaste qu’elle fût, la terre leur paraissait exiguë; ils se sentaient à l’étroit, dans
    leur propre personne et ils pensaient qu’il n’y avait d’autre refuge d’Allah qu’auprès de
    Lui. Puis Il agréa leur repentir pour qu’ils reviennent [à Lui], car Allah est l’accueillant
    au repentir »
    [Sourate 9, Versets 117/118]

    Dans ces deux versets, Allâh -Ta‘âlâ- indique que la repentance qu’Il leur a accordée a
    précédé leur propre repentance et que c’est elle qui a fait qu’ils soient devenus repentants.
    Elle est donc une cause impliquant leur repentance, ce qui prouve qu’ils ne se sont repentis
    que lorsque Allâh -Ta‘âlâ- leur a accordé la repentance.

    C’est comme dans le cas de la guidance qu’Allâh accorde à Son serviteur avant qu’il soit
    guidé : le serviteur est guidé grâce à la guidance divine. Puis cette guidance procure au
    serviteur une autre guidance par laquelle Allâh le récompense pour sa première guidance.
    Car la récompense de la guidance implique, entre autre chose, une guidance qui vient après,
    au même titre que le châtiment de l’égarement implique un autre égarement qui vient après

    Allâh -Subhânahu wa ta‘âlâ- dit :

    « Quant à ceux qui se mirent sur la bonne voie, Il les guida encore plus] [Sourate 47,
    Verset 17]. Il dit également dans le cas inverse é propos des égarés : [Puis quand ils
    dévièrent, Allah fit dévier leurs coeurs »
    [Sourate 61, Verset 5]

    Il faut dire que la repentance possède un début et une fin. Son début c’est le retour vers Allâh
    en empruntant Son chemin droit qu’Il a tracé pour Ses serviteurs et qui procure Sa
    satisfaction.

    En effet, Allâh -Ta‘âlâ- dit a ordonné, à plusieurs reprises, à Ses serviteurs, de suivre ce
    chemin droit :
    « Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc; et ne suivez pas les
    sentiers qui vous écartent de Sa voie. » [Sourate 6, Verset 153] ;

    « Et en vérité tu guides vers un chemin droit, le chemin d’Allah à Qui appartient ce qui
    est dans les cieux et ce qui est sur la terre. »
    [Sourate 42, Versets 52/53] ;

    « Ils ont été guidés vers la bonne parole et ils ont été guidés vers le chemin Du Digne des
    louanges. »
    [Sourate 22, Verset 24].

    Sa fin c’est le retour à Allâh au moment du Ma‘ad [retour final] et le cheminement sur la voie
    qu’Il a instituée pour conduire à Son paradis. Ainsi celui qui revient vers Allâh dans cette
    demeure du bas-monde avec repentance reviendra à Lui au cours du retour final avec la
    rétribution.Cela constitue d’ailleurs l’une des interprétations de la parole divine :

    « Quiconque se repent et accomplit une bonne oeuvre c’est vers Allah qu’aboutira son
    retour »
    [Sourate 25, Verset 71]

    Al-Baghâwî -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- et d’autre disent que « c’est vers Allah
    qu’aboutira son retour » signifie retourne à Lui après la mort avec une bonne repentance
    meilleur que les autres. Ainsi la première repentance, à savoir Sa parole « Quiconque se
    repent » constitue un retour du polythéisme, et la seconde constitue un retour vers Allâh pour
    recevoir la récompense.

    Source : Les Sentiers des Itinérants.

    Par l’Imâm Ibn Al-Qayyîm Jawziyya ( rahimahuALLAH )

     

     

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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie.

    La douceur se fait avec les commandements, et la bienfaisance après cela.

    Et celui qui n’est pas savant sur le sujet rentre dans ce sur quoi il n’a aucune connaissance.

    S’il est savant sur le sujet sans être doux, il est à exemple du médecin dépourvu de douceur,
    qui se conduit avec rudesse envers le malade qu’il n’acceptera pas de lui, ou encore
    l’éducateur rude dont l’enfant n’acceptera rien.

    Allâh a dit à Mussâ et Hâroûn -‘alayhim as-salât wa sallâm- :

    « Puis, parlez-lui gentiment. Peut-être se rappellera-t-il ou [me] craindra-t-il »
    [Sourate 20, verset 44]

    Puis, lorsqu’il a ordonné et interdit, il subira nécessairement des torts, donc il doit patienter et
    être clément, comme Allâh dit :

    « Commande le convenable, interdis le blâmable et endure ce qui t’arrive avec patience. Telle est la résolution à prendre dans toute entreprise ! » [Sourate 31, verset 17]

    Allâh a ordonné à Son Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- de patienter sur les torts des
    polythéistes en de nombreux moments, alors qu’il est l’imâm de ceux qui ordonnent le bien et
    interdisent le mal.

    Il faut donc avant tout que l’individu ordonne pour Allâh, vise l’obéissance à Allâh en ce qu’il ordonne, aime la rectitude pour celui à qui il s’adresse.

    Et s’il fait cela pour rechercher le pouvoir et rabaisser autrui, cela sera une ardeur qu’Allâh
    n’acceptera pas, de même s’il fait cela pour rechercher renommée et ostentation, l’oeuvre sera
    vaine.

    Puis si son appel est rejeté, qu’il subit des torts, qu’on l’accuse d’être dans le faux et d’avoir un but corrompu, et que son âme cherche à triompher et que Satan vient à lui, alors que son acte débutait pour Allâh puis s’est transformé en suivi des passions qu’il cherche à triompher sur celui qui lui cause du tort, et peut même en arriver à transgresser vis-à-vis de celui qui lui cause du tort.

    Il en est ainsi pour ceux qui tiennent différents avis, puisque chacun d’entre eux pense que la
    vérité est avec lui et qu’il est sur la Sounnah, mais la plupart d’entre eux ne fait que suivre ses
    passions, secourir son honneur, son rang et ce qu’on lui attribue.

    Ils ne cherchent pas à ce que la Parole d’Allâh soit la plus élevée, que la religion ne soit vouée
    qu’à Allâh, mais ils se mettent en colère contre celui qui s’oppose à eux, même si c’est un
    savant excusé pour son avis et contre qui Allâh n’est pas courroucé ; et au contraire, ils
    agréent celui qui est d’accord avec eux, même si c’est un ignorant au but mauvais, n’ayant ni
    science ni but louable.

    Cela les amène à louer celui qu’Allâh et Son Messager -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- ne louent pas, et à blâmer celui qu’Allâh et Son Messager -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- ne blâment pas. Leur alliance et inimitié suivent leurs passions, et non la religion d’Allâh et Son Messager -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-.

    C’est le cas des mécréants qui ne recherchent que leurs passions et disent : « untel est notre
    ami et untel est notre ennemi ! » Ils ne considèrent pas l’alliance et l’inimitié d’Allâh et de
    Son Messager -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-, et c’est ainsi que naissent les troubles entre
    les gens.

    Et si la religion n’est pas entièrement vouée à Allâh, surviennent des troubles.

    Le fondement de la religion est que l’amour et la haine soient pour Allâh, de même que
    l’alliance et l’inimitié, d’adoration et la recherche d’aide, la peur et l’espoir, le don et la
    privation.

    Cela ne peut être réalisé que par le suivi du Messager d’Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallamqui
    ordonne ce qu’Allâh ordonne, interdit ce qu’Il interdit, dont l’alliance et l’inimitié sont
    conformes à celles d’Allâh, dont l’obéissance est celle ordonnée par Allâh, et dont la
    désobéissance est celle interdite par Allâh.

    Celui qui suit ses passions, elles l’aveuglent et le rendent sourd, ainsi il ne se remémore pas ce
    qui revient à Allâh et Son Messager à ce sujet et ne cherche pas à le connaître.

    Il ne se réjouit pas pour Allâh et Son Messager -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-, ne se
    courrouce pas pour Allâh et Son Messager -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-, et se courrouce
    lorsque survient ce qui provoque sa colère par ses passions.

    Il a également une ambiguïté religieuse qui est que ce qui le réjouit et le met en colère est la
    Sounnah, la vérité et la religion.

    Si on admet que son avis est la pure vérité, la religion de l’Islâm, mais que son but n’est pas
    que la religion d’Allâh soit totalement vouée à Allâh, ou que la Parole d’Allâh soit la plus
    élevée, et qu’il ne vise qu’à défendre sa personne et son clan, l’ostentation, être vénéré et
    loué, qu’il fasse cela par bravoure et tempérament, ou pour un but de ce bas monde, et non
    pour Allâh et pour combattre sur le chemin d’Allâh ; alors que dire de celui qui prétend la
    vérité et la Sounnah mélange - comme ses semblables – la vérité et le faux, la Sounnah et
    l’innovation, et envers son contradicteur vérité et faux, Sounnah et innovation.

    C’est le cas de ceux qui divergent, divisent leur religion et forment des sectes, les uns
    déclarent les autres mécréants et pervers.

    Sheykh al-Islam Taqî ad-Dîn Ahmad Ibn Taymiyyah ( rahimahuAllah )


    Source : Minhâj as-Sounnat an-Nabawiyyah, tome 5, page 254-257.

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