•  ‘Uthmâm a dit :
    “Si nos cœurs étaient purs, ils ne se rassasieraient pas de la Parole d’Allah.”

     ‘Abd Allah Ibn ‘Umar a dit :
    “On doit reconnaître l’adepte du Coran en sa nuit alors que les gens dorment, en sa journée alors que les gens se montrent insouciants, en sa tristesse alors que les gens se réjouissent, en ses pleurs alors que les gens rient, en son silence alors que les gens palabrent, et en son recueillement alors que les gens se pavanent. L’adepte du Coran doit pleurer, s’attrister, se montrer bienveillant, sage, et taciturne ; et il ne doit pas être rude, insouciant, criard et dur.”
    Sharh As-Safwah – 1/188. 

    Copié de salafislam.fr

     

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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie.

     

    Le Hadîth :
    Le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- a dit : « Celui qui se préoccupe de l’Au-delà,
    Allâh place sa richesse dans son coeur et rassemble les siens autour de lui, et ce bas
    monde est contraint de venir à lui ; mais celui qui se préoccupe de ce bas monde, Allâh
    place sa pauvreté devant lui et disperse les siens, et il ne recevra pas d’autre part de ce
    bas monde que celle qui lui est réservée. » 

    Hadith rapporté par at-Timidhî d’après Anas -qu’Allâh l’agrée-, et rapporté par Ibn Mâdjah et d’autres en termes semblables d’après Zayd Ibn Thâbit -qu’Allâh l’agrée- : Authentifié par Cheikh Al-Albâni.

    Le commentaire du Hadîth :
    Sheik-ul-Islâm -qu’Allah lui fasse Miséricorde- dit :
    « La moindre des choses est que l’adorateur s’attache aux invocations prononcées par
    l’enseignant du bien et l’imâm des pieux -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- parmi les
    invocations délimitées comme celles en début et en fin de journée, au coucher et au lever
    du soleil, après le sommeil, après les prières obligatoires ou les invocations liées à des
    actions précises comme au moment de manger, boire, s’habiller, avoir un rapport
    sexuel, en entrant dans la maison, à la mosquée, aux toilettes et en y sortant, lorsque la
    pluie tombe ou que le tonnerre gronde et autre que cela [...]
    Ensuite il doit s’attacher aux formulations d’invocation de manière absolue, notamment
    la meilleure qui soit qui est :
    Lâ Ilâha Illa l-Lâh
    Et dans certaines situations, on peut aussi dire :
    Subhâna l-Lâh
    Al-Hamdu li l-Lâh
    Allâhu Akbar
    Lâ hawla wa lâ quwwata illa bi l-Lâhi
    Ensuite, qu’il sache que toute parole prononcée par la langue ou la pensée au fond du coeur et qui peut rapprocher l’adorateur d’Allâh, comme l’apprentissage d’une science, l’enseignement d’un savoir, une recommandation au bien et une interdiction d’un mal et autre que cela est un rappel. Voilà pourquoi celui qui se préoccupe de rechercher le savoir bénéfique après avoir accompli les oeuvres obligatoires et assiste a des cercles d’études pour y apprendre et comprendre la jurisprudence, ce qu’Allâh et Son Messager ont appelé « fiqh » [compréhension], ceci est parmi le meilleur rappel. Ainsi, lorsque tu médites sur cela, tu ne trouves pas dans les propos des premières générations une grande divergence concernant la plus méritoire des oeuvres. Et si l’affaire demeure équivoque, il convient à l’adorateur d’accomplir la prière de consultation légiférée car en effet, quiconque consulte Allâh pour une affaire n’aura jamais de regret. Il se doit de multiplier cela, ainsi que les invocations car c’est la clé de tout bien et qu’il ne montre pas d’empressement en tenant des propos comme : « J’ai invoqué mais on ne m’a pas répondu. » Qu’il se libère dans les temps méritoires comme le dernier tiers de la nuit après les prières obligatoires, après l’appel à la prière, au moment où la pluie tombe et ce qui y ressemble. »

    Par l'imam Ibn Taymiyya

    Source : Madjmu‘ al-Fatâwa, volume 5, page 538.

     

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  • BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

    Verset :

    « Et c'est à Allâh que se soumettent, bon gré mal gré, tous ceux qui sont dans les cieux et

    sur la terre, ainsi que le font leurs ombres au matin et au crépuscule. »

    [Sourate 13, Verset 15]

    Commentaire :

    Ibn Kathîr -qu'Allâh lui fasse miséricorde- a dit :

    « Allâh affirme Sa force et Sa puissance car Il a le plein pouvoir sur toute chose et tout Lui est

    soumis.

    Ainsi, toute chose, incluant les croyants, se soumettent à Lui volontiers, tandis que les

    mécréants le font involontairement, « ainsi que le font leurs ombres au matin », au début de

    chaque jour, « et au crépuscule » à la fin de chaque jours.

    Et Allâh dit dans un autre verset : « N'ont-ils pas remarqué que les ombres de toute chose

    qu'Allâh a créé s'allongent à droite et à gauche en signe d'adoration et d'humilité devant

    Lui ? » (1)

    Source : Tafsîr-u l-Qur’ân-i l-‘Azîm.

    (1) Sourate 16, verset 48.

     

    Par l’Imâm Ibn Kathîr

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  • BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

    Verset :

    « Et lorsque tu [Muhammad] te trouves parmi eux, et que tu les diriges dans la Salât,

    qu’un groupe d’ entre eux se mette debout en ta compagnie, en gardant leurs armes.

    Puis lorsqu’ ils ont terminé la prosternation qu’ils passent derrière vous et que vienne

    l’autre groupe, ceux qui n’ont pas encore célébré la Salât. À ceux-ci alors d’accomplir la

    Salât avec toi. » [Sourate 4, Verset 102]

     

    Commentaire :

    L’Imâm Ibn Al-Qayyîm -qu’Allâh lui fasse Miséricorde- a dit :

    « On peut tirer du verset une preuve [dalîl] de différentes façons :

    L’une d’elle est qu’Allâh -Subhânahu wa ta‘âlâ- leur a donné l’ordre de célébrer la

    prière ensemble [Salât fîl-Djamâ’at] puis Il a répété le même ordre une seconde fois à

    l’endroit du deuxième groupe en disant :

    « Que vienne l’autre groupe, ceux qui n’ont pas encore célébré la Salât. »

    Ceci indique bien que la participation à la prière collective est une obligation

    individuelle [fardh ’ayn] puisque son accomplissement par le premier groupe [tâ-îfa]

    n’en a dispensé le second.

    Si la célébration de la prière en groupe n’était qu’une Sounnah, le cas de la

    prédominance de la peur devrait justifier largement son abandon.

    Si elle n’était qu’une obligation communautaire [fardh kifayâ], son accomplissement par

    le premier groupe aurait suffi.

    Aussi le verset indique-t-il qu’elle constitue une obligation individuelle.

    Ceci a été indiqué [dans le verset] de trois manières : on en a donné l’ordre à un premier

    groupe puis on l’a répété à l’égard du deuxième groupe et enfin on n’en a dispensé

    personne même en cas de peur. »

    Source : As-salat wa houkmou târikihâ, page 111-112.

     

    Par l’Imâm Ibn Qayyîm Al-Jawziyya

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  • BismiLLahi ar-Rahmâni ar-Rahîm.

     Sourate :

    « 1. Lorsque vient le secours d'Allâh ainsi que la victoire,

    2. Et que tu vois les gens entrer en masse dans la religion d'Allâh,

    3. Alors, par la louange, célèbre la gloire de ton Seigneur et implore Son pardon ; car c'est Lui le grand accueillant au repentir. » [Sourate 110] 

    Commentaire :

    Sa parole qui dit : « Lorsque vient le secours d'Allâh - Idhâ jâ’a nasru Llâhi » Signifie Son aide contre les ennemis.

    « Ainsi que la victoire – Wal fath » C'est la conquête de La Mecque.

    Al Hasan -qu’Allâh l’agrée- a dit : « Lorsque l'Envoyé d'Allâh -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- a conquis La Mecque, les Arabes ont dit : « Si Muhammad a triomphé et dominé les Gens du Harâm (Ahl al-Harâm) alors qu'Allâh les avaient défendus contre les Gens de l'Eléphant (As-hâb al-Fîl), vous n'aurez plus aucune autre force contre lui. »

    Par conséquent ils entrèrent tous dans la religion d'Allâh et ceci en masse (afwâjan). »

    Abû ‘Ubaydah -qu’Allâh l’agrée- a dit : « Al Afwâj, ce sont de grands groupes éparpillés. »

    Quant à Sa parole qui dit :« Alors, par la louange, célèbre la gloire de ton Seigneur – Fa sabbih bi hamdi Rabbika »

    Il existe deux avis [à son sujet] :

    Le premier est que cela fait référence à la prière. C'est l'avis de Ibn ‘Abbâs -qu’Allâh l’agrée-.

    Et le deuxième c'est que cela est la glorification [d'Allâh] que l'on connaît (la parole subhâna Allâh).

    Un grand nombre d'exégètes ont affirmé cela.

    Les Exégètes ont dit qu'on lui a annoncé sa propre mort à travers la descente de cette Sûrah et qu'on lui a fait savoir que son délai était proche.

    De ce fait, on lui a ordonné de prononcer [fréquemment] le tasbîh et l'istighfar (la demande de pardon) afin qu'il finisse sa vie par l'augmentation des bonnes oeuvres. 

    Ibn ‘Abbâs -qu’Allâh l’agrée- a dit : « « Idhâ jâ’a nasru Llâhi wal fath » (As Sûrat an- Nasr) est un appel venant d'Allâh et un adieu fait à ce bas-monde. »

    Qatâdah -qu’Allâh l’agrée- a dit : « Il vécu 2 années après la descente de cette Sûrah. ». 

    Source : Zâd ul-Masîr Fî ‘Ilm it-Tafsîr.

    Par l’Imâm Ibn Jawzî

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