• Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie.

    Le Hadîth :

    Le Prophète Mouhammad -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- a dit : « Cette Religion
    continuera d'exister et un groupe de ma communauté continuera à combattre pour Sa
    protection jusqu'à l'arrivée de l'Heure.
    Ce groupe de ma communauté restera toujours triomphant sur le droit chemin et
    continuera à l'être contre ses opposants.
    Ceux qui les trahiront seront incapables de leur causer le moindre tort.
    Ces musulmans resteront sur ces positions jusqu'à ce que les ordres d'Allah soient
    exécutés (la fin du monde) » [Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim]

    Le commentaire du Hadîth :

    An-Nawawî -qu’Allah lui fasse Miséricorde- dit :

    « Ce hadith du Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- « Il y aura toujours un groupe
    issu de ma communauté pour rendre la Vérité manifeste. Ceux qui les auront délaissés
    ne pourront pas leur nuire, jusqu’à ce que s’accomplisse le commandement d’Allah, car
    ils sont ainsi ».

    Ce hadith a déjà été expliqué précédemment, dans des commentaires concernant d’autres
    hadith similaires, à la fin du « Livre de la foi ». Nous y rapportions l’ensemble des hadith
    porteurs de cette signification.

    Ainsi, ce qui est sous-entendu dans cette parole du Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-
    « jusqu’à ce que s’accomplisse le commandement d’Allah » : est le vent du destin qui
    survient et prend l’âme de chaque croyant et croyante. La signification est contenue dans ce
    qui a été rapporté : « jusqu’à ce que survienne l’Heure », c’est-à-dire : « L’Heure
    d’approche », le moment du décès où l’on rend l’âme.

    Quant à ce groupe de Musulmans, voici ce qu’en a dit al-Boukhari : « Ce sont les gens de
    Science ».

    Ahmad ibn Hanbal a dit : « Si ce n’est pas des gens du hadîth qu’il s’agit, je ne vois pas
    de qui il peut s’agir alors. ».

    Le Qadi ‘Iyyad a dit : « L’Imam Ahmad ne pensait à personne d’autres qu’aux gens de
    la sounna et de la djama‘a, et quiconque est convaincu de la doctrine des gens du
    hadith. ».

    J’ai (an-Nawawi) dit : « Il suppose que ce groupe de Musulmans est clairement reconnu et
    reconnaissable parmi toutes les sortes de Musulmans. Il serait constitué de ceux d’entre eux
    qui seraient courageux, combattants. Il s’y trouverait également parmi eux des savants
    juristes, des transmetteurs de hadiths, des ascètes, des individus qui commandent de faire le
    bien et interdisent de commettre ce qui est répréhensible. Il se trouve parmi eux encore bien
    d’autres sortes de gens de bien. Ils ne sont pas nécessairement rassemblés (en une seule
    société) mais ils sont plutôt dispersés à la surface de la terre. » Il y a dans ce hadith un miracle
    manifeste. Cette description, par la grâce d’Allah Le Très-Haut n’a cessé d’être depuis
    l’époque du Prophète, qu’Allah lui accorde la bénédiction et la paix, jusqu’à maintenant. Et
    cela durera jusqu’à ce que s’accomplisse le commandement d’Allah qui est mentionné dans le
    hadith.
    Et Allah est plus savant. ». »

    Par l’imâm an-Nawawî

    Source : Commentaire du hadith n°4575 extrait du « Livre de la foi ».

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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie.

    Le Hadîth :

    Le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- a dit : « Lorsque arrive le mois de Ramadan, les portes du Paradis sont ouvertes et celles de l'enfer fermées, tandis que les chayatines (démons) sont enchaînés. » [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim]

    Le commentaire du Hadîth :

    Ibn Taymiyya -qu’Allah lui fasse Miséricorde- dit :
    Il est bien connu que le texte et le consensus établissent l'interdiction à la personne prenante
    part au jeune de manger, et de boire et d'avoir des relations sexuelles. Il est authentiquement
    rapporté que le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- a dit : « Le diable court et circule
    dans le fils d'Adam comme le sang y court et y circule. » [Rapporté par Al-Bukhari et
    Muslim]

    Sans aucun doute, le sang est produit en mangeant et en buvant; ainsi quand on mange ou
    boit, les conduits de Satan (les veines) s'élargissent. Donc il est dit : « resserrez les conduits
    par la faim. »

    Certains disent que c'est une narration (du Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam-).
    De la même façon que le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- a dit : « Lorsque arrive
    le mois de Ramadan, les portes du Paradis sont ouvertes et celles de l'enfer fermées,
    tandis que les Shayatines (démons) sont enchaînés.» [Rapporté par Al-Bukhari et
    Musulman]

    Si ces conduits ont été contraints et les coeurs se sont précipités pour faire les bonnes actions
    par lesquelles les portes de Paradis sont ouvertes et abstenues de mauvais actes alors les
    diables sont enchaînés, donc leurs effets diminuent en raison de l'enchaînement. Ils seront
    incapables de faire ce qu'ils ont l'habitude de faire dans les autres mois que celui du
    Ramadhan.

    Le Messager d'Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallam- n'a pas dit qu'ils seraient tués ou qu'ils
    allés mourir. Il a dit : « Enchaîné ». Le diable enchaîné peut causé un certain mal, mais son
    mal durant le mois de Ramadhan est plus faible que dans les autres mois. Cela dépend de la
    perfection du jeune.

    Ainsi, celui dont le jeune est parfait repousse le diable mieux que celui dont le jeune est
    imparfait. C'est la sagesse derrière l'interdiction pour la personne prenant part au jeune de
    manger et de boire. La décision est stable seulement sur ce qui est en accord avec cela.

    Source : Haqiqatou-Siyam.

    Par Sheik-ul-Islam Ibn Taymiyya

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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie. 

    Le Hadîth :

    Le Prophète -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- a dit : « Celui qui se préoccupe de l’Au-delà,
    Allâh place sa richesse dans son coeur et rassemble les siens autour de lui, et ce bas
    monde est contraint de venir à lui ; mais celui qui se préoccupe de ce bas monde, Allâh
    place sa pauvreté devant lui et disperse les siens, et il ne recevra pas d’autre part de ce
    bas monde que celle qui lui est réservée. »1

    Le commentaire du Hadîth :

    Sheik-ul-Islâm -qu’Allah lui fasse Miséricorde- dit : « La moindre des choses est que l’adorateur s’attache aux invocations prononcées par l’enseignant du bien et l’imâm des pieux -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa sallâm- parmi les invocations délimitées comme celles en début et en fin de journée, au coucher et au lever du soleil, après le sommeil, après les prières obligatoires ou les invocations liées à des actions précises comme au moment de manger, boire, s’habiller, avoir un rapport sexuel, en entrant dans la maison, à la mosquée, aux toilettes et en y sortant, lorsque la pluie tombe ou que le tonnerre gronde et autre que cela [...]


    Ensuite il doit s’attacher aux formulations d’invocation de manière absolue, notamment
    la meilleure qui soit qui est :
    Lâ Ilâha Illa l-Lâh
    Et dans certaines situations, on peut aussi dire :
    Subhâna l-Lâh
    Al-Hamdu li l-Lâh
    Allâhu Akbar
    Lâ hawla wa lâ quwwata illa bi l-Lâhi

    Ensuite, qu’il sache que toute parole prononcée par la langue ou la pensée au fond du
    coeur et qui peut rapprocher l’adorateur d’Allâh, comme l’apprentissage d’une science,
    l’enseignement d’un savoir, une recommandation au bien et une interdiction d’un mal et
    autre que cela est un rappel.


    Voilà pourquoi celui qui se préoccupe de rechercher le savoir bénéfique après avoir
    accompli les oeuvres obligatoires et assiste a des cercles d’études pour y apprendre et
    comprendre la jurisprudence, ce qu’Allâh et Son Messager ont appelé « fiqh »
    [compréhension], ceci est parmi le meilleur rappel.


    Ainsi, lorsque tu médites sur cela, tu ne trouves pas dans les propos des premières
    générations une grande divergence concernant la plus méritoire des oeuvres.
    Et si l’affaire demeure équivoque, il convient à l’adorateur d’accomplir la prière de
    consultation légiférée car en effet, quiconque consulte Allâh pour une affaire n’aura
    jamais de regret.


    Il se doit de multiplier cela, ainsi que les invocations car c’est la clé de tout bien et qu’il
    ne montre pas d’empressement en tenant des propos comme : « J’ai invoqué mais on ne
    m’a pas répondu. » Qu’il se libère dans les temps méritoires comme le dernier tiers de la
    nuit après les prières obligatoires, après l’appel à la prière, au moment où la pluie tombe
    et ce qui y ressemble. »

    1 Rapporté par at-Timidhî d’après Anas -qu’Allâh l’agrée-, et rapporté par Ibn Mâdjah et d’autres en termes
    semblables d’après Zayd Ibn Thâbit -qu’Allâh l’agrée- : Authentifié par al-Albânî.


    Source : Madjmu‘ al-Fatâwa, volume 5, page 538.

    Par l’Imâm Ibn Taymiyya

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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie. 

    D’après Abû Sa‘îd Al-Khudrî -qu’Allâh l’agrée- le Prophète d’Allah -sallâ l-Lahû ‘aleyhi wa
    sallam- a dit : « Parmi les peuples qui vivaient avant vous, il y avait un homme qui avait
    tué quatre-vingt dix-neuf personnes.
    Il demanda après l’homme le plus savant sur terre. On lui désigna un moine.
    Il alla le trouver et lui dit qu’il avait tué quatre-vingt dix-neuf personnes ;
    Il lui demanda s’il lui restait une possibilité de se repentir.
    Le moine dit aussitôt : "Non".
    Alors la personne le tua sur le coup et compléta ainsi le nombre des ses victimes à cent.
    Puis, il demanda de nouveau après le plus grand savant de la terre. On lui désigna une
    personne.
    Il alla la trouver et lui dit qu’il avait tué cent personnes ; il lui demanda s’il lui restait
    quelque possibilité de se repentir.
    Il lui dit : "Oui et qu’est ce qui fait obstacle entre toi et le repentir ? Va dans tel pays, làbas
    vivent des gens qui ne font qu’adorer Allah exalté. Adore donc Allah avec eux et ne
    retourne jamais dans ton pays car c’est une terre de mal."
    Il se mit en route, et arrivé à mi-chemin, il fut atteint par la mort.
    Les anges de la miséricorde et les Anges des tourments se disputèrent à son sujet.
    Les Anges de la miséricorde dirent : "Il est venu se repentir désirant de tout son coeur
    retourner vers Allah".
    Et les Anges des tourments dirent : "Il n’a jamais fait de bien toute sa vie durant."
    C’est alors qu’un Ange sous l’apparence humaine vint à eux. Ils le prirent pour juge.
    Il leur dit : "Mesurez la distance qui le sépare de chacune des deux terres. Destinez-le
    ensuite à celle dont il est le plus proche."
    Ils mesurèrent et trouvèrent qu’il était près de la terre qu’il voulait rejoindre, alors ce
    furent les Anges de la miséricorde qui lui retirèrent son âme. » [Rapporté par Bukhârî et
    Muslim]


    Et dans une autre version, toujours dans les mêmes recueils d’Al-Bukhârî et de Muslim : « ...il
    fut atteint par la mort, alors il mit sa poitrine en direction de la terre souhaitée. Les
    Anges de la miséricorde et ceux des tourments se disputèrent à son sujet. Allah ordonna
    à la terre de destination de se rapprocher et à la terre de départ de s’éloigner.
    Et l’Ange qui était juge dit : "Mesurez la distance entre les deux terres.".
    Ils trouvèrent qu’il était plus proche de la terre du bien d’un empan. Par conséquent,
    Allah lui pardonna ses méfaits. » [Rapporté par Al-Bukhârî n° 3470].

     

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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et  ceux qui suivent la voie. 

    Explication du hadith faux généralement cité, attribué à tort au prophète (salallahu 'alayhi wa
    sallam), « Le désaccord dans ma Umma est une miséricorde. »

    Le Muhaddith l’imam Al-Albani dit dans Silsila Al-Ahadith Da’ifa wa'l-Mawdu’a (58-62) :
    La Asla Lahu (sans fondement).

    Les muhaddithin ont essayé de trouver un isnad (chaîne de transmission) à cela, mais ils n'en ont trouvé aucune, si bien que As-Suyuti a dit dans Al-Jami` As-Saghir : « Peut-être a-t-il été rapporté dans un des livres des huffadh qui ne nous ont pas atteints! »


    Cette suggestion est tirée par les cheveux, puisque cela signifierait que certaines des
    paroles du prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) ont été perdues pour la Umma pour
    toujours, ce qui n'est pas permis à un musulman de croire.

    Manawi a cité Subki en disant :
    « Ceci (c'est-à-dire cette parole) n’est pas connue des muhaddithin et je ne peux pas trouver
    d'isnad à cela, si c’est sahih, da’if ou mawdu’ » et cela a été approuvé par Shaykh Zakariya
    Al-Ansari dans ses notes sur Tafsir Al-Baidawi [92/2].


    De plus, la signification de ce hadith est aussi incorrecte comme il a été indiqué par les
    savants de vérification, c’est pourquoi Ibn Hazm a dit dans Al-Ihkam fi Ussul Al-Ahkam
    [5/64] après l'indication que ce n'est pas un hadith : « C'est une des paroles les plus incorrectes qui soit, car si Al-Ikhtilaf était une miséricorde, alors l'accord serait une punition, ce qu'aucun musulman ne dirait, parce qu'il peut seulement y avoir accord ou désaccord et il peut seulement y avoir miséricorde ou punition. »
    Shaykh Al-Albani aussi dit dans son livre Sifat Salat An-Nabi:


    Premièrement : Ce hadith n'est pas authentique; en fait, il est faux et sans fondement. Al-‘Alama Subki a dit : « Je n'ai pas rencontré de chaîne de narration authentique ou faible ou fabriquée pour
    cela », c'est-à-dire aucune chaîne de narrateurs n’existe pour ce "hadith"!


    Il a aussi été rapporté avec différentes formulations : « ... la différence d'avis parmi mes
    compagnons est une miséricorde pour vous » et « Mes compagnons ressemblent aux
    étoiles, si vous suivez n'importe lequel d'entre eux, vous serez guidés. » Ces deux-ci ne
    sont pas authentiques : le premier est très faible; le deuxième est fabriqué.


    Deuxièmement : Ce hadith contredit le Qur'an Glorieux, car les versets interdisant la division
    dans la religion et imposant l'unité sont trop bien connus pour nécessité un rappel.
    Cependant, il n'y a aucun mal à donner certains d'entre eux pour l'exemple : Allah dit : « Et obéissez à Allah et à Son messager; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force » [sourate Al-Anfal :46]


    « Revenez repentants vers Lui; craignez-Le, accomplissez la prière et ne soyez pas
    parmi les associateurs, parmi ceux qui ont divisé leur religion et sont devenus des
    sectes, chaque parti exultant de ce qu’il détenait. » [sourate Ar-Rum:31-32]


    « Et si ton Seigneur avait voulu, Il aurait fait des gens une seule communauté. Or, ils
    ne cessent d’être en désaccord (entre eux,) sauf ceux à qui ton Seigneur a accordé
    miséricorde » [sourate Hud :118-9]


    Donc, si ceux sur qui est la Miséricorde de votre Seigneur ne divergent pas et que les gens
    du mensonge divergent, comment cela peut-il avoir un sens que la divergence soit une
    miséricorde ?!


    C’est pourquoi, il est établi que ce hadith n'est authentique, ni dans la chaîne de narration, ni dans la signification; donc, il est clair et évident qu'il ne peut pas être employé pour justifier la résistance contre le fait d’agir sur le Livre et le Sunna, qui est ce que nos imams nous ont commandés de toute façon.

    Shaykh Muhammad Nasir-Din Al-Albani

    Source: Silsila Al-Ahadith Da’ifa wa'l-Mawdu’a et Sifat Salat An-Nabi


    Traduit en français par les salafis de l’Est

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