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    La première question de la Fatwa numéro ( 2691 )

     
    Q1: Est-il permis de se laver avec de l'eau et du savon pendant la journée de Ramadan? L'Ihtilâm (éjaculation suite à un rêve érotique) annule-t-il le jeûne? Le parfum annule-t-il le jeûne?
     
    R1: Premièrement: Il est permis au jeûneur de se laver pendant la journée de Ramadan avec de l'eau et du savon. Deuxièmement: Le jeûne de celui qui fait un rêve érotique n’est pas annulé. S'il éjacule, il doit effectuer le Ghousl (bain rituel suivant une impureté rituelle majeure). Troisièmement: Le jeûne de celui qui se parfume avec n'importe quel genre de parfum pendant la journée de Ramadan n'est pas annulé; exception faite de l'inhalation de l'encens
     
    ( Numéro de la partie: 10, Numéro de la page: 272) 
     
    et du parfum pulvérisé comme la poudre de musc.
     
    Qu’Allah vous accorde la réussite; que l'éloge et le salut d'Allah soient sur notre Prophète Mohammad, sur sa famille et sur ses compagnons.

    Le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de la Délivrance des Fatwas (Al-Iftâ')
     

    Source: Les fatwas du Comité Permanent

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  •  Louange à Allah, le Seigneur de l’Univers !

    Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, le sceau des prophètes, ainsi que sur ses proches, ses Compagnons et leurs fidèles successeurs !

    De ‘Abdul ‘Aziz Ibn Baz à celui qui le lira parmi les musulmans, qu’Allah fasse que j’emprunte, ainsi que les musulmans, le chemin de la foi, et qu’Il m’accorde, ainsi qu’à eux, la compréhension de la Sunna et du Coran. Amîne. Que la paix et la miséricorde d’Allah soient sur vous, ainsi que Sa bénédiction. Cela dit :

    Ceci est conseil concis sur la vertu du jeûne et de la prière de la nuit du mois de Ramadan, et la vertu de s’empresser d’accomplir des oeuvres pieuses, et un éclaircissement de quelques règles importantes qui pourraient échapper à certaines personnes.

    Il a été authentifié du messager d’Allah (salallalâhu 'aleyhi wassalam) qu’il annonçait à ses compagnons l’arrivée du mois de ramadan, et les informait que les portes de la miséricorde et du paradis restaient ouvertes pendant ce mois, que les portes de l’enfer étaient fermées et les diables enchaînés.

    Il dit (salallalâhu 'aleyhi wassalam) : « Lors de la première nuit de Ramadan, les portes du paradis s’ouvrent et on n’en ferme aucune, et les portes de l’enfer se ferment et on n’en ouvre aucune, et les diables sont enchaînés. Un héraut appelle : « ô toi qui veux le bien, avance, ô toi qui veux le mal, recule». Allah a des affranchis de l’enfer. Et ceci, chaque nuit. »

    Et il dit (salallalâhu 'aleyhi wassalam) : « Le mois de ramadan vous est venu, mois de bénédiction de laquelle Allah vous couvre pendant celui-ci, la miséricorde descend, les péchés cessent et l’invocation est exaucée. Pendant ce mois, Allah observe votre concurrence dans l’accomplissement des bonnes actions et s’en vante auprès de Ses anges.
    Montrez à Allah lequel parmi est le meilleur en bonnes actions, et certes le perdant est celui
    qui est privé (pendant ce mois) de la miséricorde d’Allah. »

    Et il dit (salallalâhu 'aleyhi wassalam) : « Celui qui jeûne le mois de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie les nuits de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie la nuit d’Al-Qadr avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés. »

    Et il dit (salallalâhu 'aleyhi wassalam) : « Allah Tout Puissant dit : Toute (bonne) action du fils d’Adam est pour lui, elle est multipliée de dix à sept cents fois, sauf le jeûne, car Il est à Moi et c’est Moi qui le récompense. Il (le jeûneur) abandonne pour Moi ses désirs et sa nourriture. Le jeûneur possède deux joies : l’une lorsqu’il rompt le jeûne, l’autre lorsqu’il rencontre son Seigneur. Et certes, l’haleine du jeûneur est plus agréable auprès d’Allah que l’odeur du musc. »

    Et les hadiths sur les vertus de Ramadan, de veiller ses nuits en prière et du jeûne sont très nombreux.

    Il convient au croyant qu’il profite de cette occasion qu’Allah lui a accordée d’atteindre qui est le mois de Ramadan. Donc, qu’il s’empresse vers l’obéissance, s’éloigne des mauvaises actions et s’efforce d’accomplir ce qu’Allah lui a rendu obligatoire, surtout les cinq prières, car elles sont le pilier de l’islam et les obligations les plus importantes après les deux attestations. Il est obligatoire à chaque musulman et musulmane de les préserver et de les accomplir en leurs temps avec recueillement et quiétude.

    De même, parmi les plus importantes obligations (de la prière), pour les hommes, est de les accomplir en commun dans les maisons d’Allah (les mosquées), dans lesquelles Allah a permis qu’on évoque Son nom, comme Il dit :
    « Et accomplissez la prière, et acquittez la Zakât, et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent »
    [sourate Al-Baqarah : 43]

    « Soyez assidus aux prières et surtout la prière médiane ; et tenez-vous debout devant Allah, avec humilité »
    [sourate Al-Baqarah : 238]

    « Bienheureux sont certes les croyants, ceux qui sont humbles dans leur prière, qui se détournent des futilités, qui s’acquittent de la Zakât, et qui préservent leurs sexes [de tout rapport], si ce n’est avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer ; alors que ceux qui cherchent audelà de ces limites sont des transgresseurs ; et ceux qui veillent à la sauvegarde des dépôts qui leur sont confiés et honorent leurs engagements, et ceux qui observent strictement leur prière. Ce sont eux les héritiers, qui hériteront le Paradis pour y demeurer éternellement »
    [sourate Al-Mu’minun : 1-11]

    Et le prophète (salallalâhu 'aleyhi wassalam) a dit : « Le pacte entre nous et eux est la prière, celui qui l’abandonne a mécru. »

    Et l’obligation la plus importante après la prière est l’acquittement de la zakat, Comme
    Allah Tout Puissant dit :
    « Il ne leur a été commandé, cependant, que d’adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d’accomplir la prière et d’acquitter la Zakât. Et voilà la religion de droiture »
    [sourate Al-Bayyinah : 5]

    « Accomplissez la prière, acquittez la Zakât et obéissez au messager, afin que vous ayez la miséricorde » [sourate An-Nur : 56]

    Le Livre d’Allah et la Sunna de Son prophète montrent que celui qui ne s’acquitte pas de la zakat sur ses biens sera châtié pour cela le Jour de la Résurrection.

    La chose la plus importante après la prière et la zakat est le jeûne du mois de Ramadan qui est un des cinq piliers de l’islam cités dans la parole du prophète : « L’islam est bâti sur cinq : l’attestation qu’il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah et que Muhammad est le messager d’Allah, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de la Zakat, le jeûne de Ramadan et le pèlerinage. »

    Il est obligatoire au musulman de préserver son jeûne et sa prière de nuit, de tout ce qu’Allah lui a interdit comme paroles et actes, car ce qui est visé par le jeûne est l’obéissance à Allah, prendre en haute considération les limites sacrées d’Allah, et l’effort de l’âme (Djihad annafss) contre ses passions dans l’obéissance à Son Maître, afin de la forger à la patience sur ce qu’Allah a interdit.

    Le but n’est pas seulement de délaisser la nourriture et la boisson et toute autre chose qui annule le jeûne, ainsi il a été authentifié, que le prophète (salallalâhu 'aleyhi wassalam) a dit :
    « Le jeûne est un bouclier (jounnah), si l’un de vous jeûne qu’il ne tienne pas de propos obscènes et ne crie pas, et si quelqu’un l’insulte ou l’importune, qu’il dise : je suis en état de jeûne. »

    Et il a été authentifié qu’il a dit : « Celui qui ne laisse pas le mensonge et sa pratique et l’ignorance, Allah n’a pas besoin qu’il délaisse sa nourriture et sa boisson. »
    On sait d’après ces textes et d’autres que le jeûneur doit prendre garde à tout ce qu’Allah lui a interdit et préserver tout ce qu’Allah lui a rendu obligatoire. De cette façon, on espère pour lui le pardon, l’affranchissement du feu et l’acceptation de son jeûne et de sa prière de nuit.

    Et il est des choses qui peuvent échapper à certains, parmi lesquelles :
    Il est obligatoire au musulman de jeûner avec foi et espoir en la récompense, non par ostentation, ni par suivi des gens, de sa famille et du pays.

    Mais il faut que ce qui l’amène au jeûne soit sa foi qu’Allah le lui a rendu obligatoire, et qu’il espère la récompense auprès de son Seigneur pour cela. De même pour la prière de nuit du mois de Ramadan, le musulman doit l’accomplir avec foi et en espérant la récompense de son Seigneur, pas pour une autre raison. C’est pour cela que le prophète (salallalâhu 'aleyhi wassalam) a dit :

    « Celui qui jeûne le mois de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie les nuits de Ramadan avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés, et celui qui prie la nuit d’Al-Qadr avec foi et en espérant la récompense d’Allah, ses péchés passés lui seront pardonnés. »

    Et parmi les règles qui peuvent échapper à certains :
    Ce qui peut atteindre le jeûneur comme blessure, saignement de nez, vomissement ou remontées gastriques involontaires, etc., toutes ces choses n’annulent pas le jeûne, par contre, pour celui qui s’est fait vomir, cela annule son jeûne, d’après la parole du prophète (salallalâhu 'aleyhi wassalam) : «Celui qui vomit n’a pas à compenser le jeûne, et celui qui se fait vomir doit compenser le jeûne. »

    Et parmi ceci : ce qui peut arriver au jeûneur comme retardement du ghusl (grandes ablutions ou bain rituel) jusqu’au fajr. Et ce qui peut arriver à certaines comme retardement du ghusl après les menstrues ou les lochies, jusqu’après le lever du fajr.
    Si la femme voit qu’elle est de nouveau en état de pureté avant le fajr, il lui est obligatoire de jeûner, et il n’y a pas de mal à retarder le ghusl jusqu’à l’arrivée du fajr, mais elle ne doit pas le retarder jusqu’au lever du soleil, au contraire elle doit se purifier et prier avant le lever du soleil.

    De même pour celui qui est état d’impureté majeure (après un rapport sexuel ou une éjaculation), il ne doit pas retarder le ghusl jusqu’après le lever du soleil, mais il doit se purifier et prier le fajr avant le lever du soleil. Et l’homme doit se presser de le faire afin de pouvoir accomplir la prière du fajr en commun.

    Parmi les choses qui n’annulent pas le jeûne : La prise de sang et l’injection non nutritive, mais le fait de le repousser jusqu’à la nuit est prioritaire et meilleur, si cela est possible, d’après la parole du prophète (salallalâhu 'aleyhi wassalam) 
    « Laisse ce qui te jette dans le doute pour ce qui ne t’y jette pas. »
    Et sa parole : « Celui qui délaisse les ambiguïtés a préservé sa religion et son honneur. »

    Parmi les choses dont le jugement échappe à certains : l’absence de quiétude dans la prière, qu’elle soit obligatoire ou surérogatoire, les hadiths authentiques du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) montrent que la quiétude est un pilier de la prière, sans laquelle la prière n’est pas valide. Et la quiétude est le calme (l’immobilité) dans la prière et le recueillement et l’absence d’empressement, jusqu’à ce que chaque vertèbre revienne à sa place. De nombreuses personnes prient pendant Ramadan la prière du Tarawih sans réfléchir (sur le sens des versets) et sans quiétude, au contraire ils picorent, et la prière accomplie de cette façon est nulle, et celui qui l’accomplit est pécheur et n’est pas récompensé.

    De plus, parmi les choses dont le jugement peut échapper à certains : L’opinion de certains qu’il n’est pas permis de prier moins de vingt raka’at pour tarawih, et l’opinion de certains qu’il n’est pas permis de prier plus que onze ou treize raka’at, et toutes ces opinions sont déplacées, et elles sont une erreur qui contredit les preuves.

    Les hadiths authentiques du messager d’Allah montrent qu’il y a une certaine largesse pour la prière de la nuit, il n’y a pas de limite définie qu’il n’est pas permis de dépasser. Au contraire, il a été authentifié que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) priait onze raka’at pendant la nuit, et il a pu en prier moins pendant Ramadan ou en dehors. Lorsqu’il a été interrogé sur la prière de la nuit, il a dit : « Priez-la paire par paire, et si l’un d’entre vous craint que le Subh n’arrive qu’il prie une raka’a qui rendra impair ce qu’il a prié. »
    (Rapporté par Boukhary et Mouslim)

    Il n’a pas précisé un nombre de raka’at, ni pendant Ramadan ni en dehors. C’est pourquoi les compagnons, à l’époque de ‘Umar, ont parfois prié vingt-trois raka’at, et d’autres fois onze raka’at, tout ceci a été authentifié de ‘Umar et des compagnons à son époque.

    Certains Salafs priaient pendant Ramadan trente-six raka’at et en ajoutaient trois pour le witr, d’autres priaient quarante et une raka’at. Shaykh Al-islam Ibn Taymiyyah et d’autres ont rapporté ceci des gens de science, et comme il l’a rappelé, il y a une certaine largesse dans cette question, et il a également rappelé qu’il est meilleur pour celui qui allonge la récitation, l’inclination et la prosternation, de réduire le nombre (de raka’at), et pour celui qui raccourcit la lecture, l’inclination et la prosternation, d’augmenter le nombre (de raka’at).
    Ceci est le sens de sa parole.

    Celui qui médite sur la Sunna verra qu’il est meilleur de prier onze ou treize raka’at, pendant Ramadan ou en dehors, car c’est là que s’est arrêté l’acte du prophète (salallahu’ alayhi wasalam) la plupart du temps. De même, c’est ce qui est moins contraignant pour les musulmans et plus proche du recueillement et de la quiétude. Il n’y a pas de mal à rajouter (dans le nombre de raka’at), cela n’est pas détestable, comme on a pu le voir.

    Il est préférable, pour celui qui prie avec l’imam la prière de nuit de ramadan, qu’il ne s’en aille qu’avec l’imam, d’après la parole du prophète : « Si l’homme prie avec l’imam jusqu’à ce qu’il parte, on lui écrit la prière d’une nuit (entière). »

    Il est légiféré à l’ensemble des musulmans de faire des efforts dans les différentes adorations dans ce mois béni parmi les prières surérogatoires, la lecture du Coran avec méditation et réflexion, l’augmentation dans le Tasbîh (dire Subhannallah (gloire à Allah)), Tahlîl (dire La ilaha illallah (il n’y a de divinité digne d’être adorée qu’Allah), Tahmîd (dire Al- Hamdu lillah (louange à Allah), Takbîr (dire Allah Akbar (Allah est le plus grand)), la demande de pardon, les invocations légiférées, ordonner le bien, réprouver le mal, appeler à Allah Tout-Puissant, aider les pauvres et les indigents, faire des efforts dans l’obéissance aux parents, honorer les liens de parenté, s’occuper de son voisin, visiter le malade, et d’autres choses encore parmi les diverses bonnes actions. Ceci d’après la parole du prophète (salallalâhu 'aleyhi wassalam) citée précédemment :

    « Pendant ce mois, Allah observe votre concurrence dans l’accomplissement des bonnes actions et s’en vante auprès de Ses anges. Montrez à Allah lequel parmi vous est le meilleur en bonnes actions, et certes le perdant est celui qui est privé (pendant ce mois) de la miséricorde d’Allah. »

    Et d’après ce qu’on rapporte de lui : « Celui qui accomplit (pendant Ramadan) un acte parmi
    les actes de bien est comme celui qui a accompli une obligation en dehors (du mois de Ramadan), et celui qui accomplit une obligation est comme celui qui en accomplit soixante dix en dehors (du mois de Ramadan). »

    Et sa parole dans le hadith authentique : « Une ‘Umra accomplie pendant Ramadan est comme (la récompense) d’un hajj –ou il a dit- d’un hajj en ma compagnie. »
    Et les hadiths et les narrations qui montrent cet empressement et cette concurrence dans les différents types de bonnes actions pendant ce noble mois, sont nombreux.

    Nous demandons à Allah qu’Il nous accorde, ainsi qu’à tous les musulmans, tout ce qu’il contient comme agrément, et qu’Il accepte notre jeûne et notre prière, et qu’Il améliore nos situations et nous fasse revenir des égarements des tentations, comme nous Lui demandons, gloire à Lui, qu’il améliore les gouverneurs des musulmans, et qu’Il réunisse leurs paroles sur la vérité, Il est certes Celui qui possède cela et Celui qui en est capable.

    Wasalamu alaikoum wa rahmatullahi wa barakatuh

    Source : Risâlatân Mawjizatân fi Az-Zakât wa As-Siyâm

    Cheikh Abdel Aziz Ibn Baz Qu’Allah lui fasse Miséricorde
    Traduit par salafs.com

    copié de lavoiedroite.com

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  • Toutes les louanges sont à Allah pour Ses Faveurs et Sa bonté. Il nous a favorisés en nous permettant d’atteindre le mois de Ramadhân et nous a renforcés par les bonnes oeuvres qui nous rapprochent de Lui. Que la paix et le salut soient sur notre Prophète Muhammad, le premier à accomplir les bonnes actions, et sur sa famille et ses Compagnons, ceux qui ont cru en lui, l’ont supporté et ont suivi la lumière qui lui a été révélé. Ce sont eux qui ont réussi.

    Ensuite, je vous recommande, ainsi qu’à moi-même la crainte d’Allah aussi bien en ce mois
    de Ramadhân que les autres mois. Mais Allah a attribué à ce mois un mérite particulier,
    puisque c’est une occasion unique pour accomplir des bonnes oeuvres.

    Le Prophète (salallalâhu aleyhi wassalam) invoquait Allah pour pouvoir atteindre Ramadhân. Lorsque le mois de Rajab commençait, il disait : « Ô Allah, couvre-nous de Ta bénédiction pendant
    Rajab et Sha’bân et permets nous d’atteindre Ramadhân ! »

    Et le Prophète (salallalâhu aleyhi wassalam) avait l’habitude d’annoncer à ses Compagnons la bonne
    nouvelle de l’arrivée de Ramadhân, et il leur expliquait ses vertus en disant : « Ô gens, un
    mois important et béni vous est venu. »

    Le Prophète (salallalâhu aleyhi wassalam) avait également l’habitude d’encourager ses Compagnons à
    l’effort dans les bonnes actions, obligatoires ou surérogatoires, comme les prières et les aumônes, se montrer bon et bienfaisant, être patient face à l’obéissance à Allah, passer sa journée à jeûner, sa nuit à prier et des heures à réciter le Quran et à faire du dhikr d’Allah.

    Ne perdez donc pas votre temps en étant négligeant et en délaissant [les bonnes oeuvres],
    comme les malheureux qui ont oublié Allah, alors Il leur a fait oublier leurs propres personnes. Ils ne tirent aucun bénéfice des occasions de faire le bien, ni ne réalisent leur sacralité ou ne connaissent leur valeur.

    Beaucoup de gens ne connaissent rien de ce mois excepté que c’est un mois de nourritures
    et de boissons variées. Alors ils exagèrent en donnant à leurs âmes ce dont elles ont envie,
    et en achetant de la nourriture et boissons appétissantes.

    Il est connu que l’excès de nourriture et de boisson amène la personne à être paresseuse
    dans les actes d’adoration. Il est donc demandé au musulman de diminuer la prise de
    nourriture et de boisson, de telle sorte qu’il soit dynamique pour accomplir les actes
    d’obéissance.

    Et certaines personnes ne connaissent le mois de Ramadhân qu’en tant que mois où l’on dort
    la journée et où l’on reste éveillé la nuit en faisant des choses qui n’ont aucun bénéfice et
    qui causent du tord. Ils veillent presque toute la nuit ou entièrement, puis dorment la
    journée même pendant les heures de prières obligatoires. Ils ne vont donc pas prier avec
    l’assemblée des prieurs et ne prient pas à l’heure prescrite.

    Un autre groupe de gens s’assoient devant la table servie lorsque c’est l’heure de rompre le
    jeûne et délaissent ainsi la prière du Maghrib en groupe. Ces types de gens ne connaissent
    pas la valeur du mois de Ramadhân, et ne s’empêchent pas de violer sa sacralité avec des
    veillées interdites, le délaissement des obligations, et l’accomplissement des interdits.

    A coté de ces personnes, on trouve ceux qui ne voient en Ramadhân qu’une opportunité de
    faire du business, exposer leurs marchandises et la recherche de ce bas-monde éphémère.
    Ils sont donc très actifs dans la vente et l’achat, remplissant les marchés et désertant les
    mosquées. Et lorsqu’ils vont à la mosquée, ils sont pressés et stressés. Ils ne sont pas
    détendus car ils ont laissé la prunelle de leurs yeux dans les marchés.

    Il y a un autre type de personnes qui considèrent Ramadhân uniquement comme une
    période de mendicité dans les mosquées et les rues. Ils passent la plupart de leur temps à
    faire des va-et-vient, se déplacer d’un pays à un autre afin de récolter de l’argent en faisant
    la manche et en se présentant comme des nécessiteux alors qu’ils sont riches, ou comme
    des handicapés alors qu’ils sont en bonne santé !

    Ils nient la bénédiction d’Allah sur eux en richesses et santé, et prennent les biens des gens
    injustement. Et ils perdent leur temps précieux dans des choses qui leur sont nuisibles.
    Ramadhân n’a donc pas de vertu particulière pour ces gens.
    Ô Serviteurs d’Allah ! Le Prophète (salallalâhu aleyhi wassalam) avait l’habitude de faire en ce mois plus d’efforts qu’il n’en faisait les autres mois. Et même s’il était assidu dans l’adoration en tout temps, il s’adonnait durant ce mois à beaucoup de responsabilités qui étaient en réalité des actes d’adoration, mais il laissait les actes préférables pour d’autres plus préférables.

    Les Salafs ont suivi cet exemple, et ce mois était l’occasion d’ambitions plus hautes, ils s’adonnaient aux bonnes oeuvres, passaient leur nuit en Tahajjud et leur journée à jeûner, à faire du dhikr, et à réciter le Quran. Ils fréquentaient les mosquées pour faire ces actes.
    Nous devons donc comparer notre situation à la leur et voir quelle est la limite de nos
    capacités en ce mois.
    Et nous devons savoir que tout comme les bonnes actions sont multipliées durant ce mois,
    alors, les mauvaises oeuvres sont d’autant plus graves et leur châtiment plus dur. Nous
    devons donc craindre Allah و et magnifier la sacralité de ce mois.

    Voilà (ce qui doit être observé) et quiconque prend en haute considération les limites
    sacrées d’Allah cela lui sera meilleur auprès de son Seigneur.
    [Sourate 22 verset 30]


    Qu’Allah nous accorde la possibilité d’avoir des bonnes paroles et actions.
    Que la paix et les bénédictions soient sur notre Prophète Muhammad, sa famille et ses
    Compagnons.


    Source : Ittihaaf Ahlil-Imaan bi Duroos Shahri Ramadaan de Shaikh Salih al-Fawzân

    Traduit à partir de Al-Ibaanah.com et du texte en arabe sur www.alfawzan.af.org.sa

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