•                                                                                                                                  بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَـنِ الرَّحِيمِ

    Sufyan Ibn 'Abdillah (radiallahu ‘anhu) a dit :

    « ô messager d'Allah, dis-moi quelque chose sur l’islam, sur laquelle je n’interrogerai personne après toi.Il  dit : « Dis : « Je crois en Allah » et ensuite reste ferme (sur cela). » [1]

    Ce hadith est la preuve que le serviteur est obligé, après avoir cru en Allah, de persévérer et d’être ferme dans son obéissance à Lui, en accomplissant les actes obligatoires et en évitant les interdits.

    Ceci est réalisé en suivant le Chemin Droit, qui est la Religion ferme, sans s'en éloigner à droite ou à gauche.

    Si un musulman a vécu pendant Ramadan et a passé ses jours dans le jeûne et ses nuits dans la prière et que pendant ce mois il s'est habitué à faire des actes de bien, il doit rester sur cette obéissance à Allah à tout moment (après cela).
     Ceci est le vrai état du serviteur ( 'abd), en effet, le Seigneur des mois est Unique et Il est Vigilant et Témoin de Ses serviteurs à tout moment.
    En effet, le fait d'être ferme après Ramadan et de rectifier ses paroles et actes est parmi les plus grands signes que la personne a tiré avantage du mois de Ramadan et qu'elle a lutté dans l'obéissance.
     Ce sont les signes de l'acceptation et du succès.
    En outre, les actes d'un serviteur ne s’arrêtent pas avec la fin d'un mois et le commencement d'un autre. Plutôt ils continuent et s'étendent jusqu’à ce que vienne la mort, car Allah dit (traduction rapprochée)  :
    « et adore ton Seigneur jusqu’à ce que te vienne la certitude (la mort). » [sourate Al-Hijr : 99]


    Si le jeûne de Ramadan prend fin, le jeûne volontaire est toujours prescrit pendant l'année entière et la louange est à Allah.
    Etre debout dans la prière la nuit pendant Ramadan prend fin, mais l'année entière est un temps pour accomplir la prière de nuit.

    Et si  Zakatul-Fitr prend fin, il y a toujours la Zakat  obligatoire, de même que l’aumône volontaire qui dure l'année entière.

    De même pour la récitation du Qur'an et la réflexion sur sa signification et que tous les autres actes pieux qui sont aimés, ils peuvent être faits à tout moment.

    Parmi les nombreuses générosités qu'Allah a accordé à Ses serviteurs est qu'Il a placé pour eux de nombreux types différents d’actes d'adoration et Il a fourni beaucoup de moyens pour faire de bonnes actions.

    Donc, l'enthousiasme et l'ardeur du musulman doivent être constants et il doit rester au service de son Maître.

    Il est malheureux de trouver certaines personnes accomplissant différents types d'actes pieux pendant Ramadan – préserver strictement leurs cinq prières quotidiennes dans le  masjid, réciter abondamment le Qur'an et donner l’aumône.

    Mais quand Ramadan prend fin, ils deviennent paresseux dans leur adoration.

    Parfois, ils abandonnent même les obligations, et généralement la prière en congrégation et spécifiquement, la prière du  Fajr !

    Et ils commettent même des actes interdits comme de dormir aux temps des prières, se rendre aux lieux de sottise et de divertissement et se mélangeant dans les parcs, particulièrement le jour du  'Id !

    L'aide contre ces maux vient seulement par la Grâce d'Allah.

    Ainsi, ils démolissent ce qu'ils ont construit et ils détruisent ce qu'ils ont établi.

    C'est une indication de privation et un signe de perdition.

    Nous demandons à Allah Sa protection !

    En effet, ces gens prennent le repentir et l’arrêt des mauvaises actions comme quelque chose de spécifique et limité (seulement) au mois de Ramadan.

    Donc ils arrêtent de faire ces (bons) actes quand le mois s'arrête.

    Ainsi, c’est comme s'ils avaient abandonné des péchés pour Ramadan et pas par crainte d'Allah !

    Combien est grand le mal de ces gens qui ne connaissent Allah que pendant Ramadan !

    Vraiment, le succès qu'Allah accorde à Son serviteur réside dans le jeûne de Ramadan.

    Et Allah l’aide à faire ce qui est une grande bénédiction.

    Ainsi, cela appelle le serviteur à être reconnaissant envers son Seigneur.

    Et cette compréhension peut être trouvée dans la Parole d'Allah, après avoir achevé la faveur du mois de jeûne (traduction rapprochée) : « Il ne veut pas la difficulté pour vous, afin que vous en complétiez le nombre et que vous proclamiez la grandeur d’Allah pour vous avoir guidés, et afin que vous soyez reconnaissants » [sourate Al-Baqara : 185]

    Donc celui qui est reconnaissant en l'ayant jeûné, restera sur cette condition et continuera à accomplir des actes pieux.

     En effet, le vrai musulman est celui qui loue et remercie son Seigneur pour lui avoir accordé la capacité de jeûner et d’accomplir le  qiyam (la prière de nuit).
    Sa condition après Ramadan est meilleure que celle avant Ramadan.
    Il est plus prêt à obéir, désirant faire de bonnes actions et s’empresse d’accomplir les actes obligatoires.
    Car il a tiré avantage de cette grande école (Ramadan).
    Celui qui craint que son jeûne ne soit pas accepté, en effet Allah accepte seulement de ceux qui ont la taqwa (crainte emprunte de piété et plus encore, obéissance à Allah et éloignement de Ses interdits).
    Les pieux prédécesseurs luttaient pour compléter et perfectionner leurs actes, espérant ensuite, qu'ils seraient acceptés et craignant qu'ils soient rejetés.
     Des narrations de 'Ali ( radiallahu ‘anhu) rapportent qu'il a dit : « Soyez plus concerné par l’acceptation de vos actes que par l'acte lui-même. N’avez-vous pas entendu Allah dire :
    « Allah n’accepte que de ceux qui ont taqwa » [sourate Al-Ma'ida : 27] [2]

    'Aisha a dit :

    « J'ai interrogé le messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wa salam) concernant le verset:« Et ceux qui donnent ce qu'ils donnent (c'est-à-dire, l’aumône et d'autres bonnes actions), tandis que leurs cœurs tremblent par crainte. »Sont-ils ceux qui boivent de l'alcool et volent ? »

    Il (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Non, ô fille de As-Siddiq. Mais plutôt ils sont ceux qui jeûnent et prient et donnent l’aumône, craignent qu'ils ne soient pas acceptés d'eux. Ils sont ceux qui se précipitent pour faire de bonnes actions et ils sont les premiers pour les faire. »
    Donc prenez garde, prenez garde- de retourner en arrière après avoir atteint la guidée, de s’égarer après la persévérance !
    Et demandez à Allah de vous donner l'endurance dans l’accomplissement des actes pieux et la constance dans l’accomplissement des bonnes actions.
     Et demandez à Allah qu'Il vous accorde une bonne fin, afin qu'Il accepte notre Ramadan.


    [1] Sahih Muslim (n°38)
    [2] Lata'if-ul-Ma'arif (pg. 246)

    Article tiré du site al-manhaj.com / de salafs.com

    Source : Ahadith As-Siyam : Ahkam wa Adab (pg. 155-157)

    copié 3ilm char3i

     

    Cheikh Salih Bin Fawzan Bin 'Abdillah Al Fawzan - الشيخ صالح بن فوزان الفوزان

     
     
     
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                                                                  بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَـنِ الرَّحِيمِ

     

    Question : Est-ce qu’il est demandé de sortir Zakât al-Fitr pour l’enfant que la mère porte dans son ventre ou pas ?

    Réponse des savants du comité de l'Ifta :
    Il est recommandé de la sortir en raison de ce que ’Outhmân (radhiallâhu ‘anhu) a fait, mais cela n’est pas obligatoire, car il n’y a aucune preuve à cet effet.
    Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima Lil-Bouhouth Al-‘Ilmiyyah Wal-Iftâ, 9/366
     
     
    Question :
    Est-ce que Zakât al-Fitr doit être sortie pour l’enfant dans l’utérus ?

    Réponse de Cheikh al-Outhemine :
    La Zakât al-Fitr n’est pas une obligation qui incombe pour [l’enfant] que porte la femme enceinte, mais cela entre plutôt dans le domaine de ce qui est recommandé à faire pour elle.

    Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîn, 18/263

    copié de manhajulhaqq.com

    Comité permanent [des savants] de l'Ifta - اللجنة الدائمة للبحوث العلمية والإفتاء 
    Cheikh Mouhammad Ibn Salih Al-’Outheymine - الشيخ محمد بن صالح العثيمين
     
    copié de la Science legiférée
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  •                                      بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَـنِ الرَّحِيمِ

     

                                            Sans-titre-1-copie-1.jpg

     

    Question :

    Une Soeur demande : Quand un couple marié n'habite pas encore ensemble car il n'ont pas encore fait la walima, comment se passe le paiement de la zakat ?

    Est-ce qu'il convient au mari de la donner pour son épouse, ou bien est ce que l'épouse doit donner sa zakat seule.

    Sachant que le mari ne subviens pas au besoin matériel de son épouse, et aussi l'épouse habite seule et qu'elle ne connais personne qui puisse bénéficier de la zakat si elle doit la donner.

     Réponse :

    La personne elle-même sort la zakat sur elle-même et cela est meilleur pour elle.

    Mais si une autre personne veut sortir à sa place la zakat à condition que la personne qui sort la zakat le dise à la personne pour qui elle la sort pour que les deux fassent leurs niya (c'est à dire que la personne doit mettre la niya de sortir la zakat pour untel, et la personne pour qui on sort la zakat doit mettre sa niya que untel sort la zakat pour elle).

    La soeur doit normalement sortir la zakat pour elle même mais si son mari lui dis c'est moi qui sort la zakat à ta place il n'y a aucun probleme bi idniLlah wa Ta'ala.

    Question poser a Shaykh Tachalabi Dimanche 04 Août 2013 sur

    Paltalk dans la room " J'apprends l'islam sur la vraie voie "

    copié de la science légiférée

     

    Abou Abdillah Mohamed Tchalabi Al Djazairy

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