•  

    Que doit-on faire pour tirer profit du coran ?

    Louange à Dieu, Seigneur des mondes. Que les meilleures prières et le salut soient sur Muhammad, le Prophète envoyé par miséricorde pour les mondes, ainsi que sa famille et ses compagnons.

    Abû-Abd Allah (Ibn Al Qayyim) a dit :

    " Si tu cherche à bien profiter du Coran, alors :

    - il faut que ton cœur soit concentré sur [les versets] que tu récites ou que tu écoutes .

    - il faut prêter ton oreille à ceux-ci.

    - il faut faire acte de présence en te mettant dans la peau de celui à qui Dieu (exalté soi-IL) s'est adressé directement par le Coran qui constitue Sa vrai parole.

    C'est en effet un discours émanent de Lui et adressé à toi par la langue de son Envoyé( sallalâhu 'aleyhi wa-salam);

    le Trés-Haut a dit: " Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l'oreille tout en étant témoin. " sourate 50 verset 37 

    Source: Al fawâ'id page 5

    copié du livre "Exhortations" de l'imam Ibn Al Qayyim Al jawziyya (rahimahuAllah )

     

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  • Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et ceux qui suivent la voie.

    Question : 
    Quelle est la méthode juste et profitable pour mémoriser le Coran de manière à ne pas l’oublier ?

    Réponse :
    Pour consolider  ta mémorisation du Coran, tu dois multiplier sa récitation et en prendre constamment soin comme le Prophète (صلى الله عليه و سلم) nous l’a ordonné. Il a dit :

    « Le Coran s’échappe (des cœurs) plus rapidement que le font les chameaux (quand ils sont relâchés) »

    Tu dois donc le réciter et le répéter fréquemment, que ce soit pendant la prière ou autre, jusqu’à ce que tu le mémorises fermement. 

    Il n’est possible de mémoriser le Coran qu’en mettant en pratique les deux points suivants : 

    Premièrement : En le récitant fréquemment. 

    Deuxièmement : En mettant en pratique le Coran. La mise en pratique du Coran aide à consolider sa mémorisation dans le cœur. 

    Voila donc ce que je te recommande.

    Fin de la réponse de Cheikh Salih Al Fawzan.
    Source : Majmou’ Fatawa Cheikh Salih Al Fawzan, Dar Ibn Khouzayma, page 114-115. 

     

    Voici une fatwa sur le sujet, de Cheikh Abdullah Al Adani, qu'Allah le préserve.

    Question : Quelle est la bonne méthode pour mémoriser le Coran ? Je révise beaucoup et malgré cela je n’arrive pas à mémoriser. Quelle est la solution ?

    Réponse : La réponse est comme tu viens de l’entendre.[1] En résumé, il faut que tu donnes une très grande importance au Coran et cela en mettant en pratique les trois points suivants :

              1- Exceller dans sa lecture.

              2- L’assiduité dans la mémorisation, même si tu ne mémorises qu’un petit peu.

              3- Accorder une grande importance aux révisions encore plus qu’à l’apprentissage car c’est le plus important.

    Et tu as certainement entendu dans la réponse précédente [2] comment atteindre la perfection dans la mémorisation du coran et ceci a lieu en le répétant énormément. Veille donc à le répéter de nombreuses fois.

    Par exemple, prends la méthode des mauritaniens [3], certes elle est fatigante, mais essaye de la mettre en  pratique sur certaine sourates. Répète une sourate de ton choix 350 fois. Ensuite regarde : auras-tu besoin d’ouvrir le moshaf encore une fois ? Tu n’en auras plus besoin inchaAllah. Si tu répètes une sourate de ton choix 350 fois, tu n’auras plus besoin d’ouvrir le moshaf pour cette sourate inchaAllah. Tu vas maîtriser cette sourate de la meilleure des manières.

    Fin de la réponse de Cheikh Abdullah Al Adani

     

    Voici un conseil de Cheikh Abdullah Ibn AbdirRahim Al Boukhary de Médine, qu'Allah le préserve.

    Parmi les choses qui aident à consolider sa mémorisation :
     
             1- S’éloigner des péchés. Ibn Mas’oud, qu’Allah l’agrée, a dit : « Je pense qu’un homme oublie la science qu’il apprend à cause d’un péché qu’il commet. »  

         2- La mise en pratique de ce que l’on mémorise. L’Imam Waki’, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Nous mettions en pratique le hadith pour en faciliter sa mémorisation et nous jeunions pour en faciliter sa recherche. »

              3- Ne pas disperser son esprit par la mémorisation de plusieurs choses différentes, car si tu mémorises une multitude de choses en même temps tu ne pourras pas les comprendre, comme l’a dit l’Imam Zouhri. Tu dois donc mémoriser par étapes selon tes capacités. Si tu ne peux apprendre qu’un verset ou deux, n’essaye pas d’apprendre plus que ce dont tu es capable, sinon tu te lasseras et délaisseras la mémorisation.

              4- La répétition, car elle consolide la mémoire, c’est son entraînement comme a dit Ibn Al Qayyim : « On s’entraîne pour toute chose en la répétant. » Si tu marches beaucoup, tes pieds s’habitueront à la marche, de la même manière, si tu répètes beaucoup, ton esprit s’habituera à la mémorisation. 

              5- Pour terminer, sache qu’Allah aime que Son serviteur revienne à Lui et Lui demande de l’aider, de le guider et de lui accorder la droiture.  
     
     
    Voici une fatwa de Cheikh Salih Souhaymi, qu'Allah le préserve.

    Question :
    Je suis un jeune étudiant en science. J’ai terminé la mémorisation de quelques moutoun sur la croyance, et la louange est à Allah, comme les 3 Fondements, les 4 règles, le livre de l’Unicité et les annulations de l’Islam.  Je souhaite m’arrêter là pour pouvoir réviser ces livres et mémoriser le Livre d’Allah car je ne l’ai pas encore mémorisé. Est-il mieux que je m’arrête  pour pouvoir mémoriser le Coran ou de continuer de mémoriser les autres moutoun ?

    Réponse : 

    Cher frère, je demande Allah qu’Il nous raffermisse et qu’Il nous accorde la science utile et l’accomplissement d’œuvres pieuses. Il est possible que tu réunisses entre ces deux choses. Commence par mémoriser le Coran puis fais des efforts pour consolider ce que tu as appris comme moutoun et tu peux en apprendre d’autres.

    Les Salafs ne se focalisaient pas sur une seule science mais ils faisaient des efforts dans de nombreuses sciences. Je pense que mémoriser le Coran n’empêche pas de mémoriser les moutoun qui sont basés sur le Coran et la Sunna. Donne à chaque chose le temps qui lui  est nécessaire.

    Fréquente de bons étudiants en science qui sont de bons conseils et qui ne te font pas perdre ton temps avec les « on-dit » ou d’autres futilités.

    Fin de la réponse de Cheikh Salih Souhaymi  
      
     
     
    Question : 
    Pouvez-vous m’indiquer la méthode qui m’aidera à mémoriser le Coran ?

    Réponse de Cheikh Ibn Baz :
    Je te recommande de mémoriser le Coran avec soin et enthousiasme et de choisir le moment idéal comme la nuit ou après la prière d’al fajr ou à tout autre moment où tu es détendu  afin de pouvoir mémoriser.

    Je te recommande également de choisir un bon compagnon qui t’assistera et t’aidera à mémoriser et réviser.

    Fais ceci en demandant à Allah Son aide et la réussite, en l’implorant de t’aider, de t’accorder la réussite et de te préserver des causes qui pourraient t’empêcher d’atteindre ton but. Et celui qui demande sincèrement  l’aide d’Allah, Allah lui vient en aide et lui facilite les choses.

    Fin de la réponse de Cheikh AbdalAziz Ibn Baz 
    Source : Site Officiel du Cheikh
     
     
    Voici une fatwa de Cheikh Salih Al Fawzan sur celui qui a mémorisé le Coran puis l'a oublié...

    Question :
    Celui qui a mémorisé une partie du Coran puis l’a oubliée a-t-il un péché pour cet oubli ?

    Réponse : 

    Quiconque mémorise le Coran doit prendre soin de le réciter et le réviser car le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a encouragé cela et nous a informés qu’il s’oublie plus rapidement que les chameaux ne s’échappent lorsqu’ils sont relâchés.

    Il n’est donc pas permis à celui qui a mémorisé le Coran de le négliger au point de l’oublier car cela prouve qu’il ne désire pas le bien et ne donne pas d’importance au Livre d’Allah.

    Quiconque a mémorisé le Coran ou une partie du Coran a certes été comblé d’un bienfait immense et beaucoup de bien. Il ne doit donc pas être négligeant vis-à-vis de ce bienfait et ce bien immense. Il doit prendre le soin de multiplier sa récitation afin de la garder en mémoire et d’en profiter. 

    Sachant qu’en récitant le Coran il obtient une énorme récompense, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : 

    « Quiconque lis une lettre d’une Livre d’Allah obtient ainsi une bonne action et la bonne action équivaut à dix. Et je ne dis pas qu’alif lam mim (الم) est une lettre mais alif est une lettre, lam est une lettre et mim est une lettre. » [1] [Rapporté par At-Tirmidhi d’après Abdullah Ibn Mas’oud] 

    Également, la récitation du Coran a une influence sur le cœur par l’humilité, la crainte et la peur d’Allah (سبحانه و تعالى). Celui qui médite (lors de sa récitation) verra sa compréhension ainsi que son savoir et sa clairvoyance augmenter. 

    La récitation du Coran a des avantages immenses, le musulman ne doit donc pas être négligeant vis-à-vis de ce bien immense et ce grand bienfait dont Allah lui a fait grâce.

    Quant à celui qui l’oublie car il a une mauvaise mémoire et n’a pas été négligeant alors il est excusé.

    Fin de la réponse de Cheikh Salih Al Fawzan

    Source : sahab.net, Al Mountaqa Min Fatawa Cheikh Al Fawzan


    [1] On trouve dans un livre une explication erronée de ce hadith. L’auteur disant que le sens du mot « lettre » (حرف) est en réalité « mot » (كلمة). Ceci est une déformation de la parole du Prophète (صلى الله عليه و سلم) qui a lui-même expliqué ce hadith en donnant l’exemple d’alif lam mim (الم) qui sont des lettres et non pas des mots ! و الله أعلم  
     
     
    Voici une fatwa de Cheikh Salih Al Fawzan, qu'Allah le préserve, en rapport avec le sujet...
     
    Question :
    Honorable Cheikh, qu’Allah vous accorde la réussite. Que pensez-vous de cette invocation : « ô Allah, accorde-moi une mémoire avec laquelle je pourrai apprendre rapidement tout ce que je souhaite mémoriser » ?

    Réponse :

    Le fait que tu mémorises n’est pas suffisant. Demande à Allah de t’accorder la science profitable et les œuvres pieuses, pas seulement la mémorisation. Si tu veux invoquer Allah, dis :« ô Allah, accorde-moi une science profitable et des œuvres pieuses. ». Il ne suffit pas de mémoriser. Combien de personnes ont mémorisé le Coran et sont plus égarées qu’un âne ?! 

    Fin de la réponse de Cheikh Salih Al Fawzan
     
     
     
    Question :
    La journée, j'apprends le Coran et la nuit, après la 'icha, je me lève pour accomplir des prières surérogatoires. Mon intention est de consolider ce que j'ai mémorisé du Livre d'Allah. Quel est le jugement de ma prière avec cette intention ?

    Réponse : 

    Ceci est une bonne chose. Tu es récompensé pour ta prière et tu es récompensé pour ta récitation du Coran inchaAllah. Et le fait que tu veilles à mémoriser (le Coran) est une adoration également.

    Fin de la réponse de Cheikh Salih Al Fawzan 
     
    Question : 
    Qu’Allah soit bienfaisant envers vous. L’étudiant en science doit-il commencer par mémoriser uniquement le Coran jusqu’à compléter sa mémorisation ? Ou bien doit-il réunir entre la mémorisation du Coran et des moutoun ?

    Réponse : 

    Par Allah, il est conseillé que le Coran soit mémorisé durant l’enfance. Lorsque l’enfant atteint l’âge du discernement, on commence par lui faire mémoriser le Coran. Il mémorise donc le Coran en premier. La première des choses qu’il mémorise est le Coran, ensuite il étudie la science. Il étudie la science après avoir mémorisé le Coran. 

    Donc si l’étudiant en science commence par mémoriser le Coran, c’est ce qu’il y a de mieux si c’est possible. Et s’il ne peut pas le mémoriser, alors ce n’est pas indispensable, il lui suffit de lire le Coran. Il lui suffit de parfaire la récitation du Coran même s’il le fait en lisant. Et s’il mémorise, il n’y a pas de doute que cela est ce qu’il y a de mieux.

    Et il lui est possible de réunir entre la mémorisation et l’étude de la science, ceci est possible. Il réserve un temps à la mémorisation du Coran et un autre à l’étude de la science.

    Fin de la réponse de Cheikh Salih Al Fawzan, qu’Allah le préserve.
     
     
    Cheikh 'Obeid al Jabiri
    Un questionneur de France dit : Comment doit-on mémoriser le Coran comme il convient ? Doit-on mémoriser le Coran et apprendre la langue arabe, puis ensuite étudier la croyance et le fiqh ?

    Réponse :
     Premièrement ô mon enfant, l'affaire est large inchaAllah, il ne t'est pas obligatoire de mémoriser le Coran entièrement et d'y consacrer tout ton temps. Les compagnons -qu'Allah les agrée- ne mémorisaient pas tous le Coran, car ils étudiaient le Coran et la sunna. 

    Mémorise donc ce que tu peux du Coran et étudie la sunna, les livres de croyance, de hadith, de fiqh, selon tes capacités. Étudie également l'arabe, et tu trouveras des frères en France pour t'aider dans cela inchaAllah. 

    Cheikh 'Obeid al Jabiri
     
     
    Source: http://daralhadith-sh.com
     
     
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  • BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

    Question :

    Est-ce qu’il est demandé de sortir Zakât al-Fitr pour l’enfant que la mère porte dans

    son ventre ou pas ?

    Réponse :

    Il est recommandé [Mustahab] de la sortir en raison de ce que ’Uthmân (radhiallâhu

    ‘anhu) a fait, mais cela n’est pas obligatoire, car il n’y a aucune preuve à cet effet. [1]

    Question :

    Est-ce que Zakât al-Fitr doit être sortie pour l’enfant dans l’utérus ?

    Réponse :

    La Zakât al-Fitr n’est pas une obligation qui incombe pour [l’enfant] que porte la

    femme enceinte, mais cela entre plutôt dans le domaine de ce qui est recommandé

    [al-Istihbâb] à faire pour elle. [2]

    Notes

    [1] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima Lil-Bouhouth Al-‘Ilmiyyah Wal-Iftâ, Vol-9 p.366

    [2] Madjmu’ Fatâwa de Ibn ’Uthaymîne, Vol-18 p.263

     

     

    Al-Lajnah ad-Dâ-ima & SHeikh Ibn ‘Uthaymîne (rahimahuAllah)

     

    dimanche 30 octobre 2005, par Ibn Abd Al-Hâdî

    Copie de manhajulhaqq.com

     

     

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  • بسم الله الرحمن الرحيم

    Une action n'est acceptée par Allah le Béni et le Glorifié

    que si elle contient deux conditions

    Premièrement : elle doit être faite exclusivement (en toute pureté) pour le Visage d'Allah le Puissant et Majestueux. 

    Deuxièmement : elle doit être juste et elle ne peut être juste, que si elle est établie sur la sunna, sans s'y opposer.

    Il a été confirmé par les chercheurs des gens de science, que tout acte présumé d'adoration que le prophète ( sallallahu ' alayhi wa sallam) n'a pas légiféré par sa parole , ou qu'il n'a pas exécuté pour se rapprocher d'Allah - est en opposition avec la sunna.

    Donc la sunna consiste en deux parties, sunnatul fi'iliyyah (la sunna des actions) et sunnatut tarkiyyah (la sunna de délaissement). 

    Ainsi quels soient les actes d'adoration que le prophète ( sallallahu ' alayhi wa sallam) a délaissé, alors c'est une sunna de les délaisser.

    Ne voyez-vous pas les exemples de cela pour l'adhan (l'appel à la prière) des deux 'ids et pour l'enterrement des morts, bien qu'une personne puisse être occupée dans le souvenir et la glorification d'Allah le Puissant et Majestueux.

    Il n'est pas permis de se rapprocher d’Allah par cela.

    En effet les compagnons du prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) ont compris cette signification, donc ils ont émis des avertissements généraux contre les innovations, comme ce qui est rapporté à ce sujet de Hudhayfa (radiyalaahu ' anhu), qui a dit :

    "Tout acte d'adoration que les compagnons du messager d'Allah n'ont pas exécuté, alors ne les faites pas."

    ' Abdullah Ibn Mas'oud ( radiyallahu ' anhu) a dit :

    "suivez et n’innovez pas, car en effet vous avez été comblés. Accrochez-vous aux anciennes questions." [1]

    Ainsi quiconque établit son adoration d'Allah conformément à la sunna de son prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) et ne la mélange pas avec l'innovation, et se réjouit ensuite de l'acceptation d'Allah de son obéissance.

    Allah le placera sûrement au Paradis. Qu’Allah nous mettent parmi ceux qui entendent la parole et obéissent ensuite dans la bonté.

    Sachez que l'innovation que vous rencontrerez est de deux types

    Les innovations qui ont été extrapolées d'un texte et leur nouveauté sont mentionnées dans les livres des gens de science et c'est un signe qu'elle est parvenue à eux, et ce type est abondant.

    L'autre type est, les innovations qui ne sont trouvées dans aucun texte. Au contraire la connaissance des principes et des fondations jugent qu'elles sont des innovations. Donc c'est la preuve qu'elles sont dépourvues d'origine.

    Donc ces innovations proviennent des questions suivantes

     Premièrement : les hadiths faibles. Il n'est pas permis de les employer comme preuve, ou de les attribuer au prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam).

    Selon ce que j'ai expliqué dans l'introduction de 'Sifatus Salatun Nabee ', ce genre d’action ne nous est pas permis, et c'était la méthodologie d'un groupe des gens de science comme Ibn Taymiya.

     Deuxièmement : les hadiths inventés, ou ceux pour lesquels il n'y a aucune base.

    Leur question est bien connue de quelques fuqahaa `(juristes légaux), aujourd’hui encore ils basent toujours leurs décisions sur eux.

    Ceux-ci sont de l'essence même de l'innovation et des questions nouvellement inventées !  

    Troisièmement: Raisonnement et approbations (istihsanat) fait par certains des juristes légaux - particulièrement les derniers parmi eux - non soutenu par quelconque preuves légales.

    Plutôt elles ont continué, comme une question accepté par les musulmans, jusqu’à ce qu'elles soient placées au rang de sunnahs qui doivent être suivies !

    Il n'est pas inconnu de celui qui a la compréhension dans sa religion, qu’il n'est pas permis de suivre cela, puisque rien ne peut être légiféré à part ce qui est légiféré par Allah.

    Ainsi si une action est acceptable selon le juge- s'il est un mujtahid - alors Allah ne le punira pas pour cela.

    Quant aux gens qui le prenne comme une législation, ou une sunna, alors non.

    Ainsi comment cela peut-il être quand certaines de ces actions s'opposent aux actions rapportées de la sunna, comme suivront si Allah, le Glorifié, le veut.  

    Quatrièmement : les coutumes ou les superstitions qui ne sont pas de la révélation et ne sont pas attestées par l'intellect, bien que certains des gens ignorants puissent œuvrer selon elles et les prendre comme révélation.

    Ceux-ci ne peuvent pas être soutenus par leurs autorités, même si certains d'entre eux sont des prêcheurs vers la science, ou de ceux qui ont leur aspect.

    Alors vous devez savoir que le danger de ces innovations n’est pas seulement dans une question, plutôt il est sur plusieurs niveaux.

    Certains d'entre eux sont clairement du shirk (donner des associés à Allah) et de la mécréance, comme vous pouvez le voir, et certains d'entre eux sont moins que cela.

    Cependant, il nous est obligatoire de savoir que la plus petite innovation qu'un homme apporte dans la religion est interdite après que sa question ait été clarifiée (la religion est complète). Donc les innovations ne sont pas - comme le pensent certaines personnes - seulement au niveau du  makrouh (détestable).

    Comment cela pourrait-il en être ainsi quand le messager d'Allah ( sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit : "toute innovation est un égarement et tout égarement est dans le Feu." ? [2] ce qui signifie, que celui qui le fait est dans le Feu.

    En effet l’imam Ash-Shatibi a confirmé cela avec les meilleurs des explications dans son livre,  'Al-I'itisam'.

    C’est pourquoi, la question de l’innovation est un grand danger.

    La plupart des gens sont ignorants de cela, à part un groupe des gens de science.

    Ainsi, vous suffit comme une preuve quant au danger de l’innovation, la parole du messager d'Allah : "en vérité Allah voile le repentir de toute personne de l'innovation, jusqu’à ce qu'il ne laisse son innovation."

    Ceci est rapporté par Tabarani et par Diya`ul Maqdisi dans 'Al-ahadithul Mukhtarah' , et d'autres qu'eux avec une chaîne authentique de narrateurs et Al-Mundhiri l’a déclaré bon. (Hassan) [3]

    Donc je finis avec ces grands conseils au lecteur, d'un grand savant des premiers savants des musulmans : Shaykh Hassan Ibn ' Ali Al-Barbahari, qui était parmi les compagnons des compagnons de l'imam Ahmad, il est mort en l’an 329.

    Il a dit : " Prenez garde aux petites innovations, parce qu'elles poussent et deviennent grandes. C'était le cas de chaque innovation apportée dans cette Umma. Elle commençait comme quelque chose de petit, portant une ressemblance à la vérité, c’est pourquoi ceux qui y sont entrés ont été induits en erreur et étaient ensuite incapables de la laisser. Donc elle a grandi et est devenue la religion qu’ils ont suivi, ainsi ils ont dévié du chemin droit et ont ainsi quitté l’islam. Qu’Allah vous fasse miséricorde! Examinez soigneusement le discours de tous ceux que vous écoutez, à votre époque en particulier. N'agissez pas donc avec hâte, ni n’entrez dans tout de cela, avant que vous ne demandiez et voyiez : qui des compagnons du prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) en parle, ou qui (des premiers) savants ? Ainsi si vous trouvez une narration d'eux à propos de cela, accrochez-vous y, et n’allez pas au-delà, ni ne donnez la préséance à quelque chose sur cela , sinon vous tomberez dans le Feu. "

    Apprenez donc – qu’Allah vous fasse miséricorde - que l’islam d’un serviteur n’est pas complet, jusqu’à ce qu’il ne devienne un musulman obéissant et véridique.

    Ainsi quiconque prétend que quelque chose reste de la question de l’islam, non achevé par les compagnons du messager d'Allah ( sallallahu ' alayhi wa sallam), alors il a, certes, menti sur eux et a causé un schisme en faisant cela et il a menti sur eux.

    Donc il est un innovateur, égaré et égarant (les gens), innovant dans l’islam ce qui n’en fait pas partie. [4]

    L’imam Malik, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :

    "La dernière partie de cette umma ne sera rectifiée, que par ce qui a rectifié sa première partie. Ainsi tout ce qui ne faisait pas partie de la religion à cette époque, ne peut pas faire partie de la religion aujourd'hui. [5]

    Qu’Allah fasse miséricorde à notre prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) qui a dit : "Je n'ai rien laissé qui vous rapproche d'Allah, sans que je ne vous l’ai commandé et je n'ai rien laissé qui vous éloigne d'Allah et vous rapproche du Feu, sauf que je ne vous l’ai interdit." [6]

    La louange est à Allah, par la faveur de qui les actions justes sont perfectionnées.

    Traduction (p. 100-105) du livre, 'Nabi Hujjatun' de shaykh Muhammad Nasirud Din Al-Albani.

     

    Notes de bas de page

    [1] Notes des traducteurs: Rapporté authentiquement dans Ad-Darimi (no) 211)  - Tabarani dans Al-Kabir (No 8870), Al-Bayhaqi (No 204), Ibn Wadah dans Bid'ah wan-Nahi ' Anha (p. 10) et aussi de Qatadah (p.11). Rapporté aussi par Abi Khaythamah dans Al-'Ilm (No 54). Shaykh Al-Albani a authentifié la narration dans Bid'ah wan-Nah ' Anha.

    [2] Notes des traducteurs: Voir : Sahih Muslim(3/11), Ahmad (3/381), Nasa`i (1/234), Al-Bayhaqi (3/214). Une vérification complète de ce hadith peut être trouvée dans le livre, ' Khutbatul Hajah ' de shaykh Muhammad Nasirud din Al-Albani.

    [3] Notes des traducteurs: Voir Silsilatul Ahadithus Sahihah (No 1620).

    [4] Rapporté dans Tabaqatul Hanabilah (2/18-19), d'Ibn Ab Ya'ala.

    [5] Notes des traducteurs: Rapporté dans Ash-Shifa ` de Qaie ` Iyyadh, (2/676).

    [6] Notes des traducteurs: Rapporté dans les Sunan de l’mam Ash-Shafi'i (1/14) et par Al-Bayhaqi (7/76) et par Al-Khatib dans Al- Faqeehwal-Mutafaqqih (1/93). Voir l'introduction de shaykh Salim Al-Hilali dans sa vérification de Hidayatus Sultan pour une vérification appropriée de ce hadith.

     

    Article tiré du site troid.org

    Traduit par Maz Qureshi

    Traduit en français par les salafis de l’Est copié de 

    salafs.com

    Cheikh Mouhammad Nacer-dine Al-Albany

     

     

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  • BismiLLahi ar-Rahmâni ar-Rahîm.

    Question :

    Est-il permis de badiner en récitant le Coran?

    Réponse :

    Le badinage qui ne comporte ni mensonge ni moquerie et qui est d'habitude permis, est tout à

    fait interdit au cours de la récitation du Coran et doit être exclu de toute séance coranique.

    Tant que les actes permis en dehors de la récitation du Coran ne sont pas forcément autorisés

    au cours de laquelle et de même, les actes admis en dehors de la prière, ne le sont pas durant

    son accomplissement; notamment tout ce qui risque d'empêcher celui qui lit le Coran ou celui

    qui prête l'oreille à la récitation coranique de méditer sur le Coran ou de le comprendre,

    comme la plaisanterie et le rire.

    Les balivernes et l'hilarité au cours de la récitation du Coran sont, en effet, des agissements

    des polythéistes, comme le dit Allah, l'Exalté :

    « Et ceux qui avaient mécru dirent: "Ne prêtez pas l'oreille à ce Coran, et faites du

    chahut (pendant sa récitation), afin d'avoir le dessus. »

    [Fusilat: 26].

    « S'il a connaissance de quelques-uns de Nos versets, il les tourne en dérision. »

    [Al-Jâthiya: 9] ;

    « Quoi ! Vous étonnez-vous de ce discours (le Coran)? * Et vous (en) riez et n'(en)

    pleurez point? »

    [An-Najm: 59-60].

    Tandis que les croyants pleurent et se montrent humbles en récitant le Coran.

    Donc, celui qui rit en récitant le Coran cherche à ressembler aux polythéistes plutôt qu'aux

    Si jamais quelqu'un lui reproche son attitude, qu'il ne lui dise pas : « Tu es hypocrite ! ».

    Mais, il doit obéir à Allah et à Son prophète et ne soit pas comme celui qui quand on lui dit :

    « Redoute Allah [Itaqi l-Lâh] », l'orgueil criminel s'empare de lui.

    Par Taqî ad-Dîn Abî al-’Abbâs Ahmad Ibn Taymiyyah al-Harânî

    Source : Majmou‘ Fatawa, volume 1.

     

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