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La prière, un trésor recherché
بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيمِ
Introduction:
Veille, cher frère, à ce que ta seule préoccupation soit Allah l’Unique, car c’est le plus grand bonheur que tu puisses obtenir.
Celui qui atteint cet état se trouve déjà dans un paradis et un bienfait anticipé avant celui de l’au-delà.
Comme il a été dit par ceux qui ont acquis cette connaissance :
« Il passe sur mon coeur des moments où je me dis : si les gens du paradis étaient dans mon
état, ils seraient certes dans une vie agréable. »
Un autre a dit :
« Il passe sur mon coeur des moments qui le transportent de plaisir. »
Un autre, quant à lui a dit :
« Pauvres sont les gens de ce bas-monde, ils l’ont quitté sans goûter ce qu’il avait de plus savoureux...
On lui demanda : Mais qu’est ce qu’il a de plus savoureux ?
Il répondit : La connaissance d’Allah, l’amour porté à Son égard, la réjouissance de se
rapprocher de Lui et le désir de Le rencontrer. »
Il n’y a pas dans ce bas-monde de bienfait comparable au bienfait des gens du paradis en
dehors de cela.
Pour cette raison le Prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit :
« On m’a fait aimer dans votre bas-monde les femmes et le parfum et on a mis dans la
prière ma plus grande réjouissance. »
Il nous informe par ce hadith qu’Allah lui a fait aimer de ce bas-monde deux choses : Les femmes et le parfum.
Ensuite il -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit « Et on a mis dans la prière ma plus grande réjouissance. »
La plus grande réjouissance est au-dessus de l’amour et ce n’est pas à travers toutes les choses
que l’on aime que nous l’atteignions.
Celle-ci est obtenue seulement par ce qui est le plus aimé, Le seul que l’on aime pour son
entité et Celui-ci ne peut être qu’Allah ! [...]
Ceci à cause de ce qui s’y trouve comme confidentialité avec Le Seul auprès duquel se
tranquillisent les coeurs et s’apaisent les âmes.
Le bien-être se trouve dans l’invocation, l’humilité, le rabaissement et particulièrement au
moment de la prosternation.
En effet, c’est dans cette position que l’adorateur est le plus proche de son Seigneur.1
Comme le disait le prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- au muezzin :
« Ô Bilal ! Repose-nous avec la prière ! »
Ceci indique que le repos du prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- se trouvait dans la
prière de même que sa plus grande réjouissance.
Comme tout cela est bien loin de la parole de celui qui dit : « Venez ! Prions pour être
débarrassés de la prière ! »
La personne aimant vraiment Allah trouve son repos et sa réjouissance dans la prière.
Alors que l’inconscient et celui qui s’est détourné n’ont rien de tout cela.
Bien au contraire la prière est un poids énorme et très difficile pour eux.
Dés qu’ils commencent à prier, c’est comme s’ils étaient debout sur de la braise ardente
jusqu’à ce qu’ils la terminent.
Et la prière qu’ils préfèrent, est la plus courte et la plus rapide, ceux-là n’ont aucune
réjouissance dans la prière et leurs coeurs ne se reposent pas par elle.
Et si le serviteur atteint la plus grande réjouissance par une chose et que son coeur se repose à
sa rencontre, alors rien ne lui sera plus difficile que de s’en séparer.
En revanche, celui qui doit faire la prière mais dont le coeur est vide du rappel d’Allah et de
l’au-delà, qui a été éprouvé par l’amour de ce bas monde, la prière sera la chose la plus
difficile pour lui.
Et le plus détestable pour lui sera de la faire durer bien qu’il ait du temps libre, qu’il soit en
bonne santé et qu’il ne soit pas occupé !
Il faut savoir que la prière avec laquelle on atteint la plus grande réjouissance et avec laquelle
le coeur se repose est celle qui regroupe les six points suivants :
Premier point : La sincérité
Ce point consiste à ce que le seul motif qui incite et pousse le serviteur à faire la prière soit :
L’espoir en Allah
L’amour porté à Son égard
La sollicitation de Sa satisfaction
L’affection envers Lui
Le fait de vouloir se rapprocher de Lui
L’application de Ses ordres.
De telle sorte que le motif ne soit nullement un bien de ce bas-monde, bien au contraire, le
serviteur prie en recherchant le visage de Son Seigneur (Le Plus-Haut) et Son amour, en
craignant Son châtiment et en espérant Son pardon et Sa récompense.
Deuxième point : La véracité et la loyauté
Ce point consiste à consacrer son coeur à Allah dans la prière, en mettant toutes ses capacités
pour rencontrer Allah en accomplissant celle-ci.
En dédiant tout son coeur à la prière, en l’accomplissant de la meilleure manière et le plus
parfaitement aussi bien en apparence que dans le caché.
En effet, la prière a une partie apparente et une partie cachée.
Sa partie apparente sont les gestes que l’on voit et les paroles que l’on entend.
Alors que sa partie cachée est le fait de se recueillir, de surveiller ses actes, de consacrer son
cœur à Allah, et de s’adonner totalement à Lui ; De sorte que le cœur ne se détourne pas de
Lui dans la prière.
Donc, la partie cachée de la prière est son âme, et sa partie apparente est son corps.
Et si l’âme manque à la prière, elle sera semblable à un cadavre.
Le serviteur n’a t’il pas honte de présenter une telle chose à son Maître !
Pour cela, elle sera enroulée comme on enroule un habit et on frappera avec, le visage de son
propriétaire.
Puis elle dira : « Qu’Allah te perde comme tu m’as perdu ! »
Par contre la prière dont l’apparent et le caché sont parfaits, s’élèvera en étant une preuve et
une lumière comme celle du soleil jusqu'à ce qu’elle soit présentée à Allah, qui en sera
satisfait et l’acceptera.
Et elle dira alors : « Qu’Allah te préserve comme tu m’as préservée ! »
Troisième point : Le suivi du prophète
Ce point consiste, à ce que le prieur fasse tout son possible pour suivre le prophète -salla
Allahou ‘alayhi wa salam- et qu’il prie comme le prophète.
Qu’il se détourne de tout ce que les gens ont innové dans la prière, comme ajout ou
diminution, ainsi que de toute chose qui n’a pas été rapportée comme venant du prophète (que
la prière et la paix d'Allah soient sur lui) ou de l’un de ses compagnons. [...]
Cela, sans se pencher sur les propos de ceux qui délaissent la parole du prophète -salla
Allahou ‘alayhi wa salam- et sa sunna en disant : « Nous, nous suivons l’école d’un tel. »
Ceci ne le délivrera pas auprès d’Allah et ne sera pas considéré comme étant une excuse
valable pour celui qui s’est détourné de ce qu’il a appris de la sunna.
Ceci, car Allah -ta’ala- a ordonné d’obéir à Son messager -salla Allahou ‘alayhi wa salam- et
de ne suivre que son prophète. Il ne leur a pas ordonné de suivre autre que lui.
Toutefois il est permis d’obéir à un autre que lui, si celui-ci ordonne ce que le prophète -salla
Allahou ‘alayhi wa salam- a ordonné.
En effet, toute parole, excepté celle d’Allah et du prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam est
susceptible d’être prise ou d’être rejetée.
Allah -ta’ala- a juré par Lui-Même que nous ne croirons pas jusqu’à ce que nous prenions le
prophète comme juge dans nos disputes et que nous nous soumettions complètement à sa
sentence.2
Le fait de prendre comme juge autre que lui et de s'y attacher ne nous sera pas profitable et ne
nous sauvera pas du châtiment d’Allah.
Et il n’acceptera pas de nous cette réponse lorsque nous entendrons Son appel -ta’ala- le jour
du jugement dernier.
« Qu’avez-vous répondu aux Messagers ? » (Sourate 'le recit' verset 65)
Il nous demandera certes ceci et Il attendra une réponse. En effet, Le Très-Haut a dit :
« Nous interrogerons ceux vers qui furent envoyés des messagers et Nous interrogerons
aussi les envoyés. »
(Sourate 'El araf' verset 6)
Le prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- a dit :
« Il m’a été révélé que vous serez éprouvés et interrogés à mon sujet. »
C’est-à-dire l’interrogatoire de la tombe, celui à qui est parvenu une sunna du prophète -salla
Allahou ‘alayhi wa salam- et l’a délaissée pour le dire d’un autre, viendra le jour du jugement
dernier et saura qu’il était dans une énorme erreur.3
Quatrième point : La perfection (El ihsan)
Ce point consiste au fait d’être vigilant dans ces actes, que le serviteur adore Allah comme s’il Le voyait.
Ce point ne se réalise qu’après avoir complété sa foi en Allah, en Ses Noms et en Ses Attributs.
Qu’il atteste qu’Allah -ta’ala- est au dessus des cieux, établi sur Son trône, en train de parler
pour ordonner et interdire, en train de diriger les affaires de Ses créatures.
Comme s’il attestait l’ordre d’Allah descendant et remontant vers Lui.
Comme s’il voyait les oeuvres des serviteurs présentées à Allah ainsi que leurs âmes lors de leurs décès.
Le serviteur témoigne de tout cela avec son coeur ainsi qu’il témoigne des Noms et Attributs d’Allah.
Et il témoigne qu’Allah est Celui qui subsiste par Lui-même et n’a besoin de personne et tout le monde a besoin de Lui.
Il témoigne qu’Allah est le Vivant, l’Entendant, Le Clairvoyant, Le Puissant, Le Sage,
L’Ordonnant, L’Interdisant, Il aime et déteste et Il agrée et se met en colère.
Et il témoigne également qu’Allah fait ce qu’Il veut et juge ce qu’Il veut, qu’Il est au-dessus
de son trône, rien ne lui est caché parmi les oeuvres de Ses serviteurs, leurs paroles ainsi que
ce qu’ils dissimulent.
Bien au contraire, Il connaît la perfidie des regards et ce que renferment les poitrines.
"El ihsan" est la base de toutes les oeuvres du coeur.
En effet, l’ihsan oblige la pudeur, la vénération, l’admiration, la crainte, l’amour, le repentir,
la confiance, l’humilité, le rabaissement à Son égard (qu’Il soit glorifié) en coupant court aux
doutes et aux insufflations de l’âme en consacrant le coeur et les préoccupations à Allah.
Le rapprochement du serviteur auprès d’Allah se fera qu’en fonction de son "ihsan".
Et par ceci les prières se différencient à tel point, qu’il arrive, que la distinction entre la prière
de deux hommes, soit aussi grande que celle qu’il y a entre les cieux et la terre.
Alors qu’ils se tiennent debout, s’inclinent et se prosternent exactement de la même manière.
Cinquième point : La faveur
Il consiste à témoigner que toute la faveur vient d’Allah -Ta’ala-, Celui qui a mis le serviteur
debout à tel endroit, qui l’a préparé et qui lui a permis de se mettre debout avec son coeur et
son corps pour Sa dévotion.
Et sans Allah -Ta’ala- il n’y aurait rien eu de tout cela.
Comme le souligne ces vers que les compagnons récitaient devant le prophète -salla Allahou
‘alayhi wa salam- :
Par Allah, sans Allah nous n’aurions pas été guidés
Et nous n’aurions ni donné l’aumône ni prié
Et Allah -Ta’ala- a dit :
« Ils te rappellent leur conversion à l’Islam comme si c’était une faveur de leur part. Dis
: "Ne me rappelez pas votre conversion à l’Islam comme une faveur. C’est tout au
contraire une faveur dont Allah vous a comblé en vous dirigeant vers la foi, si toutefois
vous êtes véridiques". » (Sourate 'Les appartements' verset 17).
C’est Allah -ta’ala- qui a rendu le musulman et le prieur comme Allah mentionne que son
ami intime (Ibrahim) a dit :
« Notre Seigneur! Fais de nous Tes Soumis, et de notre descendance une communauté
soumise à Toi. » (Sourate 'La vache' verset 128.)
Et Il -Ta’ala- a aussi dit :
« O ! Mon Seigneur! Fais que j’accomplisse assidûment la prière ainsi qu’une partie de
ma descendance. » (Sourate 'Ibrahim' verset 40.)
Donc, la faveur est à Allah seul pour avoir rendu Son serviteur obéissant.
Et ceci est l’un de Ses plus immenses bienfaits sur Son serviteur.
Allah -ta’ala- a dit :
« Et tout ce que vous avez comme bienfait provient d’Allah. » (Sourate 'Les abeilles' verset 53).
Et Il a aussi dit :
« Mais Allah vous a fait aimer la foi et l'a embellie dans vos coeurs et vous a fait détester
la mécréance, la perversité et la désobéissance. Ceux-là sont les biens dirigés. » (Sourate 'Les appartements' verset 7).
Ce point est l’un des plus importants et des plus utiles pour le serviteur.
Plus il revivifie son unicité envers Son Seigneur, plus ce point chez lui sera complet.
Parmi les choses profitables de la reconnaissance de la faveur d’Allah, c’est qu’elle
s’interpose entre le coeur, et entre la vanité et la fierté provoquée par l’adoration.
Ainsi, quand le serviteur témoigne qu’Allah -Ta’ala- est Celui a qui revient la faveur, Celui
qui a permis et guidé à la réalisation de l’acte, ce témoignage le détournera de l’ostentation,
de la fierté et de l’orgueil.
Tout cela sera ôté de son coeur, il ne pourra pas s’enorgueillir de son acte.
Cela sera aussi ôté de sa langue, il ne rappellera pas aux gens ses actions, et avec, il ne se
gonflera pas d’orgueil.
Ce sont là, les caractéristiques de l’action acceptée par Allah. [...]
Sixième point : Le manquement
Certes, même si le serviteur a fait tous ses efforts et tout son possible il aura quand même un manquement.
Le droit d’Allah sur lui est supérieur à ce qu’il a fait.
Ce qu’il doit présenter comme obéissance, adoration et servitude doit être largement supérieur à cela.
Son immensité et Son excellence -Ta’ala- exigent une adoration qui Lui convienne.
Et si les serviteurs des rois ainsi que leurs esclaves les servent en les vénérant, les honorant,
les respectant, leur donnant de la considération, ayant de la pudeur à leur égard, en ayant peur
d’eux et en les craignant, en étant loyaux, de telle sorte qu’ils consacrent à leurs rois leurs
cœurs et leurs membres.
Alors, qu’en est-il si c’est le Roi des rois et le Seigneur des cieux et de la terre ?
Il en va qu’Il est plus en droit à être servi de la sorte, même d’avantage.
Si le serviteur témoigne par lui-même qu’il n’a pas donné l’adoration qu’Allah est en droit de
recevoir et même pas ce qui s’en rapproche, il sera certain de Son manquement.
Il ne pourra alors faire autre chose que d’implorer le pardon et de s’excuser pour son
manquement, son délaissement ainsi que son non-accomplissement de ce qui convient à Allah
comme droit.
Le serviteur a plus besoin qu’Allah lui excuse son adoration et Lui pardonne pour son
manquement dans celle-ci que de demander une récompense pour son adoration.
Et même s’il adore Allah comme il se doit, il n’aura fait que son devoir de serviteur.
En effet l’action du serviteur et son dévouement envers son maître sont son devoir puisqu’il
est serviteur et esclave de celui-ci, et s’il venait à demander un salaire pour son action et son
travail, les gens le considéreraient comme stupide et insensé.
Bien qu’en vérité il n’est pas son esclave et ne lui appartient pas, mais est bel et bien l’esclave
d’Allah et Sa propriété, et ceci en tout point de vue.
L’action du serviteur et son dévouement sont ses devoirs en tant que serviteur d’Allah et s’Il
le récompensait, ceci ne serait que par pure bienfaisance, faveur et charité et ne fait en aucun
cas parti des droits du serviteur.
Par ceci, nous comprenons la parole du prophète -salla Allahou ‘alayhi wa salam- :
« Personne d’entre vous n’entrera au paradis par ses oeuvres. »
Ils (les compagnons) dirent alors : « Pas même toi ? Ô messager d’Allah ! »
Il répondit : « Pas même moi, sauf si Allah me comble de Sa miséricorde et de Sa
bienfaisance. »
Anas Ibn Malik -qu’Allah l’agrée- a dit :
« On sortira au serviteur, le jour du jugement dernier, trois registres : un registre pour ses
bonnes oeuvres, un autre pour ses péchés et un autre pour les bienfaits qu’Allah lui a donné.
Le Seigneur (qu’Il soit exalté) dira alors à Ses bienfaits : « Prenez vos droits dans les bonnes
œuvres de mon serviteur »
Alors le plus petit des bienfaits se lèvera et prendra toutes les bonnes oeuvres du serviteur et il
dira « Par Ta puissance, je n’ai toujours pas pris mon droit »
Si Allah veut faire miséricorde à son serviteur Il lui fait don de ses bienfaits, lui pardonne ses
péchés, et lui multiplie ses bonnes actions »
Cette parole est authentique selon Anas. [...]
Il y a dans cette parole de compagnon comme science et connaissance que ne peuvent
percevoir que les doués de clairvoyance et ceux qui connaissent parfaitement Allah, Ses
Noms, Ses Attributs ainsi que Ses droits. A partir de là on comprend la parole du prophète -
salla Allahou ‘alayhi wa salam- dans le hadith rapporté par Abou Daoud et l’imam Ahmed
d’après Zaid ibn Thabit, Houdaifa et d’autres :
« Si Allah châtie les gens des cieux et de la terre, Il Le ferait sans être injuste envers eux.
Et s’Il est Miséricordieux envers eux, Sa Miséricorde est meilleure que leurs actes. »
[Gloire et pureté à Toi, ô Seigneur, que Ta louange soit proclamée.]
Et Allah est le plus Savant.
1°/ Le shaykh fait référence ici au hadith suivant : D'après 'Abû Hurayra -qu’Allah l’agrée-, l'Envoyé d'Allah -salla
Allahou ‘alayhi wa salam- a dit : « Le Serviteur est plus proche de son Seigneur en prosternation, multipliez-y donc vos invocations ».
(Rapporté par Mouslim.) Et Allah est le plus Savant.
2°/ Le shaykh fait référence ici au verset suivant : « Non !... Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi
longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse
pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement (à ta sentence). » Sourate 'Les femmes'
verset 65. Et Allah est le plus Savant.
3°/ Le shaykh fait référence ici au hadith suivant : D'après Asmà bint Abi Bakr -qu’Allah l’agrée-, le prophète salla
Allahou ‘alayhi wa salam- a dit: « On m’a ainsi révélé que vous allez subir dans vos tombes une
épreuve (tentation) qui serait identique ou comparable à celle de l’Antéchrist. On demandera à chacun de
vous : « Que sais-tu de cet homme (Mohamed) ? » Le croyant ou le convaincu répondra : « C’est
Mohamed le Messager d’Allah. Il nous a apporté les preuves évidentes et la bonne direction et nous avons
répondu à son appel et l’avons suivi. Il est Mohamed (trois fois.) » On lui dira alors : « Dors
tranquillement Ô pieux, nous savions bien que tu croyais en lui avec certitude. » Quant à l’hypocrite ou le
sceptique, il répondra : « Je n’en sais rien, j’ai seulement entendu les gens dire quelque chose, et je l’ai dit
aussi. » » Rapporté par Bukhari.
Par l’imam Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-Jawziya
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