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Faire le Hadj en étant endetté ou avec de l’argent prêté
Au nom d'Allah le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux, louanges à Allah Seigneur de l'Univers, que Sa Bénédiction et Son Salut soient sur le noble messager Mouhammad ibn AbdAllah ainsi que sur sa famille , ses compagnons et ceux qui suivent la voie.
Question :
Lorsqu’un musulman veut accomplir l’obligation du Hadj alors qu’il a de l’argent qu’on
lui a prêté, doit-il demander la permission aux prêteurs ou aux personnes auprès de
qui il a une dette l’autorisation, ce qui lui permettrait d’exécuter le Hadj ? Est-ce que
son Hadj serait authentique ?Réponse :
Si la situation est comme vous l’avez rappelée, concernant le fait que le ou les
prêteurs l’excusent pour qu’il exécute le Hadj avant le remboursement de sa dette, il
n’y a pas de mal en cela, à accomplir le Hadj avant de rembourser sa dette. Et il n’y a
rien qui affecte l’authenticité du Hadj pour celui qui emprunte auprès d’eux dans une
telle situation. [1]Question :
Pour celui qui a des dettes, le Hadj est-il obligatoire ?Réponse :
Lorsque la personne a des dettes, et que celles-ci englobent l’ensemble de l’argent
qu’elle possède, il n’est pas obligatoire pour cette personne de faire le Hadj. Certes
Allâh - Ta’âla - a commandé le Hadj pour celui qui en a les capacités, Il - Ta’âla - a
dit :
« Et c’est un devoir envers Allâh pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire
le pèlerinage de la Maison.
Et quiconque ne croit pas... Allâh Se passe largement des mondes. »
[2]
Ainsi, cette personne doit tout d’abord s’acquitter de ses dettes, puis si après cela,
elle trouve la facilité [financière], elle peut partir faire le Hadj. Ceci dit, si les dettes
sont inférieures à l’argent qu’elle possède, la personne doit payer ses dettes et faire
le pèlerinage [Hadj] par la suite, en dehors du fait que cela soit obligatoire ou
surérogatoire. Mais pour ce qui est de l’obligation, la personne se doit de se hâter
pour cela. Et pour ce qui est [d’un acte] surérogatoire, cela est bon [si la personne se
hâte à le faire], et c’est au bon vouloir de la personne [pour les actes surérogatoires],
si elle souhaite ou pas [le faire], et si elle ne le fait pas, il n’y a pas de péché pour
elle. [3]Notes
[1] Fatâwa al-Lajnah ad-Dâ-ima lil-Bouhouth al-‘Ilmiyyah wal-Iftâ, Vol-11 p.46-47
[2] Coran, 3/97
[3] Madjmu’ Fatâwa de SHeikh Ibn ‘Uthaymîne, Vol-21 p.81-82Al-Lajnah ad-Dâ-ima & SHeikh Ibn ‘Uthaymîne
Copié de Minhajulhaqq
« La musique permise pendant le Aid ? - Sheikh Al UthayminLa mort des savants est une grande perte - Sheikh As-Souhaymi »